La CFTC a ainsi dénoncé "ce système inique qui consiste
à imposer aux salariés de travailler sans contrepartie de rémunération"
et l'Unsa a regretté que l'effort porte "uniquement sur
les salariés".
La CFTC rappelle que le financement de la Caisse nationale solidarité
autonomie (CNSA) est assuré par un prélèvement mensuel de
0,3 % (ligne « contribution autonomie » du bulletin de
paie). Cette taxe sur les salaires étant perçue que l’on
travaille ou non, le lundi de Pentecôte !
La
CFTC dénonce ce système inique qui consiste à imposer aux
salariés de travailler sans contrepartie de rémunération.
Ce « travailler plus pour ne rien gagner » est sans doute
l’impôt le moins juste de notre
système fiscal. Quelle
logique y avait-il, hier, à plafonner l'imposition directe
globale des contribuables les plus fortunés à 50 % de leurs
revenus (via un « bouclier fiscal », en passe d’être –
enfin – supprimé) quand les salariés se voient confisquer
100% d’un jour de travail ?
De même, quelle logique y a-t-il, aujourd’hui, à envisager un
relèvement du plafond de l’ISF (l'Impôt de solidarité sur
la fortune) pour permettre à davantage de contribuables aisés
de payer moins d’impôt quand les salariés se voient
confisquer 100% d’un jour de travail ? La CFTC espère que
la réforme de la fiscalité – le texte sera examiné par
les députés à partir du 6 juin – introduise plus de
justice dans la détermination de l’assiette et du taux
d’impôt (notamment en favorisant l’impôt sur le revenu
(IRPP) et sa progressivité, en permettant aux familles de déduire
de leur IRPP les frais liés à la formation supérieure de
leurs enfants.).
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