6

|
Le
25 avril, un décret publié au Journal
officiel annule 3.1 milliards d’euros de crédits
de l’Etat. L’objectif ? Compenser une
croissance revue à la baisse et maintenir coûte
que coûte les objectifs de réduction du déficit
public. Le tout sans débat parlementaire,
mais par simple décret. L’Etat serre la vis
et c’est une fois de plus nos missions, nos
effectifs et nos conditions de travail qui
trinquent.
Les
plus touchés ? L’écologie, la
recherche, l’économie, mais aussi les
investissements d’avenir. Une trajectoire
budgétaire qui sacrifie l’essentiel, dans
un contexte économique et géopolitique déjà
tendu. La DGFiP n’est pas officiellement
nommée, mais elle est directement visée par
la logique d’austérité qui s’installe.
Souvenons-nous :
en mars dernier, la ministre des Comptes
publics elle-même reconnaissait que la DGFiP
ne pouvait plus continuer à absorber seule
les suppressions de postes. Elle admettait que
« la situation n’est plus soutenable ».
Et pourtant … on nous impose encore 550
suppressions. Où est la cohérence ? Où
est la prise en compte du terrain ?
Les agents, eux, voient bien la
réalité : surcharge de travail, perte
de sens, tensions dans les services Alors que
se termine la campagne IR, moment intense pour
les services, les moyens humains et matériels
manquent cruellement. Les sollicitations
explosent, les soutiens concrets, eux, se font
attendre |