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Comme en
2025, aucune hausse de la valeur du point d’indice
n’est prévue en 2026. Les mesures catégorielles
de revalorisation vont également rester gelées.
Selon Bercy, la hausse de la masse salariale de
l'État devrait être de 1,7 % l'année
prochaine, après une augmentation de 1,5 %
cette année. Une prévision extrêmement «
contenue
»,
a souligné la ministre Amélie de Montchalin.
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La fonction
publique va de nouveau être mise au régime
sec en matière de rémunérations. Dans le
cadre de son budget pour 2026, le gouvernement
Lecornu vise en effet encore une fois un pilotage
resserré de la masse salariale de l’État,
est‑il écrit dans les documents budgétaires
annexés au projet de loi de finances (PLF)
qui a été présenté en Conseil des
ministres ce mardi 14 octobre et qui va désormais
être examiné par le Parlement.
Aucune revalorisation
générale n’est ainsi prévue pour les
agents publics, l’exécutif excluant déjà
effectivement depuis plusieurs mois toute
hausse de la valeur du point d’indice de la
fonction publique. Les mesures catégorielles
de revalorisation resteront également gelées. En 2026,
les budgets des ministères excluront toute
nouvelle mesure catégorielle, précise ainsi
le gouvernement dans son rapport économique,
social et financier (RESF), un document qui détaille
la stratégie économique de l’exécutif et
ses prévisions budgétaires.
La croissance
de la masse salariale de l’État devrait
ainsi être limitée au seul effet du
« GVT, »
le glissement vieillesse technicité.
Un terme technique bien connu du monde de
la fonction publique et qui correspond à
l’augmentation quasi‑automatique des rémunérations
des agents publics en raison, notamment, des
avancements liés à l’ancienneté.
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Hausse de la masse salariale limitée à 1,7 %
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Selon les
prévisions de Bercy, la hausse de la
salariale de l’État devrait se situer autour
de 1,7 % en 2026, a indiqué la ministre
de l’Action et des Comptes publics,
Amélie de Montchalin, lors d’une
audition sur le budget par la commission des
finances de l’Assemblée nationale. Pour l’année
prochaine, on a une prévision extrêmement
contenue, a-t-elle abondé, en citant
l’effort en passe d’être déjà réalisé
cette année.
Alors que
2024 était une année de très forte
augmentation de la masse salariale avec + 6,7 %,
la hausse devrait être de 1,5 %
seulement en 2025, c’est inédit, a expliqué
la ministre. Comme décidé par le
gouvernement Bayrou, les mesures catégorielles
ont effectivement été limitées au strict
minimum cette année et le point d’indice
est resté gelé.
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Un serrage de vis qui
est donc appelé à se poursuivre en 2026, au grand
dam de nos syndicats de la fonction publique.
La paupérisation des agents et des services
publics continue et s’accentue, critique notamment
nos syndicats en pointant, dans le PLF 2026,
une saignée contre la fonction
publique matérialisée en particulier sur le
plan salarial par la nouvelle année
blanche prévue.
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