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Dimanche |
17 août 2025 |
à 8 h 00 |
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La Direction Générale des Entreprises, un
« employeur pro-vélo » …
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Pour approfondir
le volet mobilités de sa feuille de route écoresponsable,
la direction générale des entreprises, à Bercy, a
engagé une démarche de labellisation « employeur
pro-vélo », qu'elle a finalement obtenue.
Pionnière sur le sujet au sein de l'administration
centrale, la DGE susciterait l’intérêt
d’autres directions de Bercy, désireuses de
s’inspirer de son expérience.
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Selon la Direction Générale des
Entreprises (DGE), les agents sont très
demandeurs à ce que l’on travaille, dans
leur quotidien professionnel, à réfléchir
à des pratiques pour être plus vertueux. La
feuille de route écoresponsable de la DGE,
qui arrive à échéance à la fin de l’année,
a passé un nouveau palier. Le questionnaire
envoyé aux agents en amont de sa production
avait notamment fait émerger le souhait de
favoriser les mobilités douces, dont
l’usage du vélo.
Après
avoir planché sur les trajets professionnels
en avion, qui fait aujourd’hui l’objet
d’une doctrine bien mise en place et bien
suivie, la direction générale des
entreprises souhaitait donc agir sur les
trajets domicile‑travail. Des ateliers
avaient alors été organisés avec des agents
volontaires pour travailler à différentes
propositions, qui avaient ensuite été validées
en commission de direction.
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Un parcours
de labellisation … |
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La direction a commencé par
travailler à tout ce qui à trait à l’équipement
bâtimentaire pour permettre aux agents de
faciliter leur recours au vélo. Nous avons
fait des choses très pratico‑pratiques,
car je crois beaucoup au pragmatisme en la
matière, confie la secrétaire générale de
la DGE, Barbara Siguret. Outre les
traditionnels racks à vélo, la direction
propose désormais des casiers, des douches et
des stations de gonflage. Elle organise
également des ateliers de réparation,
auxquels les agents peuvent régulièrement
s’inscrire.
Au-delà
de l’aspect pratique, la direction a constaté
une certaine appréhension à l’idée de
mobiliser le vélo chez certains agents. Pour y
répondre, elle organise des cours de
sensibilisation au risque routier pour les
deux roues. Nous avons bien avancé, et
avons souhaité aller plus loin depuis la fin
de l’année dernière, poursuit Barbara Siguret.
C’est la nouveauté de cette année :
la direction s’est engagée dans un parcours
de labellisation « employeur pro‑vélo »,
un label porté par la fédération française
des usagers de la bicyclette et soutenu
par l’Ademe, (Agence de l'environnement et
de la maîtrise de l'énergie), qui récompense
l’engagement des employeurs dans tout ce qui
aide au développement de la mobilité douce.
Il vise également à participer à
l’attractivité des sites en valorisant leur
équipement professionnel en matière de vélo.
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Vers la
création d’un réseau au sein de
l’administration
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Première étape pour obtenir cette labellisation : réaliser
un autodiagnostic. Le site parisien de la DGE
a ensuite fait l’objet d’un audit de
labellisation qui s’est déroulé sur
plusieurs jours, réalisé par un cabinet
d’expertise indépendant. Enfin, la
direction a nommé une référente vélo.
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Nous sommes très satisfaits, car nous avons obtenu le
niveau argent pour l’un des bâtiments que
la direction occupe exclusivement, se félicite
Barbara Siguret. Nous sommes la
première direction d’administration
centrale à avoir décroché cette
labellisation. La DGE a, depuis, été
sollicitée par plusieurs administrations du
ministère qui souhaitaient comprendre la démarche
et voir dans quelle mesure elle serait déclinable
à leur niveau. Elles auraient en tout
cas tout intérêt à s’en inspirer, car
Bercy est en retard en matière de
mobilité douce : selon un rapport
de la Cour des comptes publié
en avril dernier, la mise en œuvre de la
politique de verdissement des mobilités au
sein des ministères économiques et
financiers reste insuffisante au regard des
cibles.À titre d’exemple, même si
l’ensemble des directions ont lancé leur
plan mobilité employeur, seuls 8 % des
sites étaient couverts lors de l’enquête
des magistrats financiers, alors que les plans
devaient être effectifs en 2024.
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Quels sont les apports d’une telle labellisation ?
Selon Barbara Siguret, elle a permis
de structurer la démarche et concrétiser
leurs engagements, en leur donnant un cadre.
En revanche, il s’avère aujourd’hui
compliqué de mesurer concrètement les effets
de la démarche en termes de chiffres. La direction
compte donc lancer une enquête auprès de ses
agents d’ici la fin de l’année. À date,
elle peut s’appuyer sur un indicateur :
le recours au forfait mobilité durable,
l’aide financière visant à favoriser le
recours aux transports à faible émission des
travailleurs. En 2024, 138 agents y
avaient souscrit, contre 33 en 2022.
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La labellisation
reconnaît et stabilise un certain nombre
d’actions que nous avons conduites, mais
nous a aussi donné des recommandations pour
améliorer encore notre politique de mobilité
douce, complète la secrétaire générale de
la DGE. La direction a ainsi prévu
de travailler, dans les mois à venir, sur
plusieurs axes, dont celui de la
communication, et souhaite créer un vrai
réseau de cyclistes au sein de
l’administration. Elle compte également
développer l’accompagnement des cyclistes
en situation de handicap, et envisage la
distribution de kits de sécurité ainsi que
l’élaboration d’un plan virtuel qui
permettrait aux agents de localiser les différents
équipements existants. De manière plus
générale, le plan écoresponsable de la
direction générale des entreprises arrivant
à échéance en 2025, celle-ci réfléchit
actuellement à se doter d’un nouveau plan
2026 - 2028. Les travaux démarreront
à l’automne. |
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