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La prestation de
compensation du handicap (PCH) est mise
en œuvre de manière
hétérogène selon les départements,
constate la Cour des comptes.
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En réponse à une demande de la Commission des finances de l’Assemblée
nationale, la Cour des comptes a publié,
début décembre 2025, son premier rapport
exclusivement consacré à la prestation
de compensation du handicap (PCH).
Instituée par la loi Handicap du 11 février 2005,
entrée en vigueur en 2006, la PCH
est l’une des trois allocations
individuelles de solidarité versées par
les départements. Cette prestation
concrétise le droit à la compensation
reconnu aux personnes en situation
de handicap et vise à apporter
une réponse personnalisée à leurs besoins.
Toutefois, celle-ci s’avère complexe,
tant par sa structure (cinq éléments
d’aide distincts, mais cumulables) que ses conditions
d’éligibilité, pointe la Cour des comptes.
La
dépense de PCH des départements a
connu une montée en charge rapide,
pour dépasser 1 milliard d’euros
à partir de 2010, 2 milliards
d’euros en 2018 et désormais plus
de 3 milliards d’euros, constate
le rapport. Cette dépense pèse
donc de manière croissante sur les départements
et n’est plus couverte qu’à hauteur
d’un tiers environ (contre 60 % en 2010)
par le concours financier que leur verse
à ce titre la Caisse nationale
de solidarité pour l’autonomie (CNSA),
le mécanisme de ce concours
étant par ailleurs devenu illisible au fil
du temps , observe la Cour. Au final, malgré
plus de 400.000 bénéficiaires en 2023,
la PCH reste marquée par un non-recours
probablement élevé, quoique mal évalué, et
par de fortes disparités territoriales,
dénonce le rapport.
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Des engagements
à tenir ... |
Gain de temps, de productivité, aide à la décision,
soutien sur les tâches répétitives :
Chaque agent pourra ainsi concentrer son
activité sur son cœur de métier et sur les
tâches pour lesquelles sa propre expertise
devra être mise à contribution. Côté
dangers, sans surprise, la charte rappelle le
risque d’erreur liée à la technologie,
mais aussi les risques de discrimination
intrinsèquement liés au fonctionnement des
algorithmes. Gros enjeu, aussi, pour
Matignon, la non‑divulgation des données,
qui peuvent être mises à risque par
l’utilisation d’IA extra-européennes, par
exemple.
La Dsaf couche ainsi
sur papier plusieurs engagements dans son
utilisation de l’intelligence artificielle :
la neutralité, c’est‑à‑dire la
veille à de potentiels biais dans les réponses
proposées ; la transparence, qui implique de
signaler systématiquement l’utilisation de
la technologie à toutes les personnes concernées
; le respect de la confidentialité des données
; la responsabilité, engagée par chaque
agent qui mobilise un contenu délivré par
une IA ; la prise en compte des enjeux
environnementaux, qui pousse les agents à
utiliser l’IA uniquement si aucune
alternative n’est identifiée (pour une
simple recherche, préférer un moteur de
recherche, par exemple) ; et enfin, un
engagement de concertation, qui doit être réalisée
en amont de toute mise en œuvre de façon à
identifier les besoins de formation et
d’accompagnement.
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En attendant
la sécurité ... |
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Trois utilisations de l’intelligence
artificielle sont définies comme proscrites
au sein des services du Premier ministre :
déléguer sa production ou sa prise de décision
à l’intelligence artificielle sans vérification
humaine, plagier un contenu et saisir des données
personnelles et/ou sensibles. À noter que
cette charte s’inscrit dans la perspective
du déploiement prochain d’IA souveraines
pour les services de l’État, qui lèveront
certains des risques ici évoqués.
Cette charte se présente
ainsi comme un encadrement visant à aiguiller
les agents dans l’attente du déploiement et
de la généralisation d’une IA souveraine.
Si le service n’a pas encore évoqué
les contours de cette dernière, l’État a
signé, cet été, un contrat avec la pépite
française Mistral AI, pour booster son
robot conversationnel, outil issu de la suite
Albert IA. Ce dernier, en phase de
test, devrait être déployé à tous les
agents d’ici à la fin de l’année. |
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