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Année
blanche pour les dépenses de l'État, suppression de
3.000 postes dès 2026, non-remplacement d'un
fonctionnaire sur trois partant à la retraite à
partir de 2027, absence de revalorisations
salariales… Le plan de redressement des finances
publiques annoncé par François Bayrou contient de
nombreuses mesures inquiétantes pour la fonction
publique.
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Le
Premier ministre François Bayrou a présenté
son – très attendu – plan de
redressement des finances publiques, dans la
perspective du budget 2026 où planera la
menace de censure de son gouvernement, au vu
des premières réactions critiques suscitées
par ses nombreuses et inquiétantes annonces
d’économies.
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Il
y a plus de cinquante ans que notre pays n’a
pas présenté un budget en équilibre,
cinquante années que nos dépenses publiques
dépassent chaque année les recettes. Peu à
peu, on s’est habitué à ce déficit,
a-t-il déclaré, avant, donc, de dévoiler
son triste et regrettable plan pour dire
stop à la dette. Objectif affiché : un retour
à l’équilibre de la dette sur quatre ans
d’ici à 2029. Le gouvernement vise
ainsi 5,4 % de déficit en 2025, puis 4,6 %
en 2026, 4,1 % en 2027, 3,4 % en 2028,
avant de passer sous la barre des 3 % en
2029.
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Le
gouvernement souhaite aussi mettre la fonction
publique au régime sec. L’État doit
reprendre la maîtrise de la masse salariale, a
expliqué François Bayrou, en confirmant
l’intention de l’exécutif de réduire le
nombre de postes dans la fonction publique
d’État. 3.000 suppressions de postes
sont ainsi déjà envisagées dès 2026.
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Cet
effort de réductions de postes sera
inscrit dans la durée, a-t-il ajouté.
À ce propos, a-t-il expliqué, les
administrations et opérateurs de l’État devront
repenser leurs moyens en anticipant dès à présent
une règle, que nous fixons pour les années
qui viennent, de non-remplacement d’un
fonctionnaire sur trois
partant à la retraite.
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Sur
le plan des rémunérations des agents
publics, le gouvernement exclut aussi des revalorisations
générales ou catégorielles. La
croissance de la masse salariale de l’État
sera ainsi limitée au seul effet du « GVT »
(Glissement Vieillesse Technicité) qui, lui,
ne sera pas gelé. Les règles
d’avancement seront intégralement respectées, a
promis François Bayrou, car, selon lui, le
travail mérite d’être pris en compte et
valorisé. Il est bien évident que cela ne
donnera nullement satisfaction aux
agents publics ainsi qu’à l’ensemble de
nos syndicats.
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