
|
À 11 h 31 très
exactement ce lundi 10 novembre, les
femmes travailleront « gratuitement » jusqu’à
la fin de l’année. Une notion symbolique
imaginée par la lettre d’information
« Les Glorieuses », publiée
par l’économiste Rebecca Amsellem, pour
illustrer les inégalités salariales
entre les hommes et les femmes.
Compte tenu des écarts de
salaire calculés par l’Insee - les femmes
gagnant 14,2 % de moins que les hommes en
équivalent temps plein dans le secteur privé -, à
partir du 10 novembre, les femmes cessent
d’être payées pour le reste de l’année,
explique leur communiqué. Tous temps de
travail confondus, l’écart bondit à 22,3 %,
illustrant une réalité
structurelle , selon Les
Glorieuses.
Les femmes sont surreprésentées
dans les emplois à temps partiel, moins rémunérés,
ou dans les secteurs sous-valorisés ,
poursuit le communiqué. À travail égal et
compétence égale, l’écart se resserre néanmoins
significativement, puisqu’il n’est plus
que de 3,8 % au sein d’une même entité. |