Dimanche 27  juin 2021
11 h 30
                             

Ce nouveau rendez-vous annuel sera le cinquième et certainement le dernier du quinquennat Macron. Début mai, le gouvernement Castex avait promis des avancées sur certaines priorités, comme les bas salaires, l’attractivité des filières ou encore les inégalités salariales entre les femmes et les hommes. La perspective d’un dégel du point d’indice ne semble en revanche toujours pas à l’ordre du jour de l’exécutif.

 
 

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Initié par l’équipe Hollande en 2015 dans le cadre du protocole d’accord sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR), ce rendez-vous désormais annuel sera le cinquième (et logiquement le dernier) du quinquennat. Des réunions à l’issue desquelles nos organisations syndicales sont quasiment toujours sorties  fortement déçues faute de mesures générales, comme la revalorisation du point d’indice qu’elles réclament régulièrement. Gelé depuis 2018, celui-ci promet de l’être encore l’année prochaine au grand dam de tous nos  syndicats. 

            Demande d’ouverture d’une négociation 

Nos organisations syndicales  avaient d’ailleurs saisi le gouvernement sur le sujet en avril dernier en demandant l’ouverture d’une négociation salariale au niveau national pour améliorer les carrières de tous les agents publics.

 

Depuis le début du quinquennat, les gouvernements successifs ont refusé toute mesure générale particulièrement concernant la valeur du point, synonyme de blocage des rémunérations indiciaires pour les agents publics avaient ainsi souligné la CGT, la CFDT, FO, l’Unsa, la FSU, Solidaires, la FA-FP, la CFE-CGC et la CFTC.  Ce blocage a pour conséquence une perte du pouvoir d’achat qui ne peut se poursuivre, ni être compensée par des mesures parcellaires, catégorielles, qu’elles soient indiciaires ou indemnitaires, d’autant qu’il impacte également le niveau des retraites.

                                            

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En réponse, dans un courrier du 4 juin, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin,  nous avait opposé une fin de non-recevoir au motif que cette demande de négociation ne rentrait pas dans le champ de l’initiative majoritaire prévue par l’ordonnance du 17 février dernier relative à la négociation et aux accords collectifs dans la fonction publique. Une réponse jugée totalement décevante par l’ensemble de nos  syndicats, notamment au regard de la mobilisation des agents publics durant la crise sanitaire. 

 

        Les vagues projets de la ministre …  

"Je suis très désireuse de préparer avec vous, dans un cadre adéquat, le rendez-vous salarial que je compte tenir début juillet et, au-delà, de poursuivre les réflexions sur la rémunération des agents publics", affirmait ainsi Amélie de Montchalin dans son courrier. Que c'est beau !!! 

La ministre mettait aussi en avant les mesures ciblées décidées par le gouvernement depuis le début du quinquennat, plutôt que des mesures de revalorisation générale. En ce sens, elle promettait de nouvelles mesures ciblées lors du prochain rendez-vous salarial ou, plus précisément, des avancées sur certaines prioritéscomme les bas salaires, l’attractivité des filières ou encore les inégalités entre les femmes et les hommes. Au final, peu d’améliorations à prévoir … malheureusement ...  

 

 

 

 

 

  C F T C  DGFIP  62 : Agir pour ne pas subir

CFTC DGFiP 62 : 2003  /  2021

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