26 février  2021   

                    

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Nous avons compté hier plus de 30 000 cas positifs, un chiffre que nous n'avions plus atteint depuis novembre dernier, a lancé le Premier ministre en introduction d'une allocution en forme de mise en garde.

Alors que le variant apparu au Royaume-Uni, plus contagieux, concerne à peu près la moitié des personnes contaminées en France, selon le Premier ministre, les autorités se penchent désormais sur les cas préoccupants d'une vingtaine de départements qui pourraient connaître le même sort que les métropoles de Nice et de Dunkerque, reconfinées le week-end. Voici ce qu'il est possible de retenir de cette intervention du chef du gouvernement.

        Restrictions. 

20 départements sont placés sous surveillance renforcée. Ils recouvrent toute l'Ile-de-France, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, l'Oise, le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, la Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle ou encore l'Eure-et-Loir. Ils pourront faire l'objet de confinements locaux à partir du week-end du 6 mars, si la situation continuait à se dégrader.

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        Confinement : 

Le confinement est un levier auquel nous devons recourir quand on ne peut pas faire autrement. Il faut le faire à bon escient, au bon moment et dans la bonne mesure, a déclaré le Premier ministre.

     

        Variant. 

Le variant anglais du coronavirus, plus contagieux, concerne désormais à peu près la moitié des personnes atteintes de la Covid en France, a annoncé le chef de l'exécutif, faisant craindre une explosion épidémique. La semaine passée, il représentait moins de 40% selon des chiffres diffusés.

        
        Vaccination.  

D'ici fin mars, les deux tiers des personnes de plus de 75 ans seront vaccinées, a fixé le Premier ministre. L'étape suivante sera l'ouverture, début avril, de la vaccination aux plus de 65 ans. A la mi-mai, la totalité des personnes de plus de 50 ans se seront vu proposer une première injection, a-t-il ajouté.

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        Traitements. 

La France a commandé des dizaines de milliers de doses d'anticorps monoclonaux d'une génération supérieure, attendus à la mi-mars. Ces anticorps de synthèse sont censés épauler le système immunitaire pour neutraliser le coronavirus. Le ministre de la Santé Olivier Véran a aussi évoqué un traitement par interféron, un vieux médicament, dont on saura s'il est efficace dans quelques semaines.

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