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                        De
                        nombreux militants sont venus, ce 27 novembre, à
                        l’auditorium du Centre Marceau, à Paris. Au cœur de
                        cette rencontre, la réflexion conjointe pour l’édification
                        d’un nouveau système de retraite.
                        Jean-Paul Delevoye, haut commissaire à la réforme des
                        retraites, a répondu à l’invitation de la CFTC et a
                        tracé, pour les militants, les premiers contours du
                        projet. Plusieurs experts sont ensuite venus poursuivre
                        la réflexion.
                          
                          
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                                «
                                Loin d’être un énième replâtrage, il
                                s’agit de construire un système qui se veut
                                plus clair et plus équitable
                                »,
                                précise ainsi Jean-Louis Deroussen, conseiller
                                du président confédéral. Et ce, en dehors de
                                toute urgence liée à un déficit. En prenant
                                le temps de poser les termes du débat auprès
                                des partenaires sociaux comme des citoyens,
                                consultés sur Internet durant cinq mois. 
                               
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                            Quel intérêt d’opérer
                            une réforme de plus si le système actuel reste
                            financièrement viable, peut-on légitimement se
                            demander. Et si l’on cessait d’attendre la
                            survenue d’une crise pour agir ? La CFTC ne
                            peut que partager cet avis. D’autant que le système
                            comporte tout de même quelques fragilités,
                            s’appuyant très (trop) sur le taux de natalité
                            et l’inflation. Qu’il essuie une véritable
                            crise de confiance auprès de la population, surtout
                            des jeunes. Et, enfin, qu’il répond mal aux défis
                            actuels (davantage de polypensionnés et de parcours
                            professionnels fragmentés).
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                            Vers quel
                            système s’oriente-t-on ?
                            
                            
                            Jean-Paul
                            Delevoye se veut rassurant : pas question de toucher
                            à la répartition (les actifs paient les retraites
                            actuelles), ni à l’âge légal de départ à la
                            retraite (62 ans). L’idée est de refondre les 42
                            régimes qui coexistent aujourd’hui en un seul, à
                            budget constant. Les revenus d’activité seraient
                            pris en compte dans la limite de trois plafonds de
                            la sécurité sociale, soit 120 000 € par
                            an. Les annuités seraient vraisemblablement remplacées
                            par des points, acquis en fonction des cotisations
                            sur l’ensemble de la carrière et au titre de la
                            solidarité.
                             
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                            Bien sûr, beaucoup de
                            questions restent à trancher : faut-il étendre les
                            droits conjugaux, notamment la réversion, aux
                            couples pacsés ? Comment intégrer les primes
                            dans la retraite des fonctionnaires ? Doit-on
                            indexer la valeur du point sur les prix (comme
                            aujourd’hui), les salaires, les deux ?
                            Faut-il convertir les anciens droits et
                            comment ? Quid de l’emploi des seniors, qui
                            reste faible ?
                             
                             
                            Marco Geraci, de la Cour des comptes, est intervenu
                            pour éclairer ces aspects, plus techniques. Comme
                            le souligne Philippe Louis, les règles techniques
                            sont établies pour servir des objectifs politiques.
                            Et c’est au bien-fondé de ces objectifs que la
                            CFTC veillera, au cours des quelques semaines
                            restantes de concertation. Quant à la gouvernance
                            du futur système, la CFTC rappelle sa légitimité
                            en tant que cogestionnaire avisée de l’Agirc-Arrco.
                             
                             
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                             La retraite n’étant
                            autre qu’un « salaire différé », personne
                            n’est mieux placé que les partenaires sociaux
                            pour en ajuster la mécanique.
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                             Les
                            pensions de réversion, l’une des « lignes bleues
                            » de la CFTC
                            
                             
                            C’était
                            une demande de la CFTC et elle a été entendue :
                            pas question de supprimer les droits acquis, dont
                            les pensions de réversion. La CFTC défend une
                            harmonisation au plus favorable des règles
                            d’attribution et de calcul de la pension, comme
                            cela a été fait dans le régime unifié
                            Agirc-Arrco. Elle a par ailleurs été la seule OS
                            à demander la mise en place d’un dispositif de
                            compensation pour les aidants familiaux, souvent
                            contraints d’interrompre leur carrière.
                             
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