"Le monde n'appartient ni aux mous, ni aux tièdes, ni aux pusillanimes.  Il appartient à ceux, qui résolus à rester debout, savent faire preuve de la qualité sans doute la plus rare de l'espèce humaine, le courage..."    
 

Journée de grève du 20 mars 2014

 

A qui peut bien s’adresser une grève qui mélange les retraites, les salaires, les emplois, la fiscalité, et les conditions de travail ?

 

 

 

 

 

 

 

   Avec 27,34 % de grévistes, la journée de grève à la DGFiP, à l’initiative de Solidaires, CGT, FO et de la CFDT, n’est pas vraiment une réussite.

Seules les directions spécialisées, qui subissent actuellement les conséquences d’une réforme indemnitaire sans moyens, ont des taux de grève qui pourraient interpeller la direction générale pour les prochaines réunions de concertation sur ces sujets.

Cette journée du 20 mars marque encore une fois l’échec de ce genre d’action de grève de 24 heures, définie en catimini par 4 syndicats, sans consultation des autres organisations syndicales, en mélangeant allègrement toutes les revendications du moment.

Nous le répétons, oui, la situation des agents de la DGFiP, et de nos missions, nécessitent des actions syndicales pour faire changer les choses. Et nous trouvons bien légitime que nos collègues s’engagent dans ce que leur proposent les syndicats pour montrer leur ras le bol. Mais ces actions habituelles de grève sur une journée, qui font perdre de l’argent aux agents, sans avoir aucun résultat sur nos décideurs, sont parfois contre-productives.

    Pourquoi ?   Parce que l’échec d’une grève montre leur faiblesse à mobiliser ! Et l’administration sait analyser les chiffres de grève.

Pourquoi avoir brûler nos forces de mobilisation DGFiP à 2 jours d’une échéance électorale politique, avec zéro répercussion médiatique, alors que le prochain gouvernement pourrait annoncer des mesures et réformes encore plus défavorables aux fonctionnaires et aux agents de la DGFiP ?

   Pour l’avenir, voici quelques cibles pour nos actions :

La direction Générale sous toutes ces formes, locales, régionales, nationale.


Les usagers, auxquels nous devons constamment démontrer le rapport emplois / qualité du service public et montrer notre désaccord interne à ce qui se fait. Ce type d'action a été récemment réalisé par Gilles Delwaulle (UNSA DDFiP 62) et Sylvain Leblanc (CFTC DDFiP 62) le 15 décembre 2013 sur le site de Lens. Voir l'article ici


Les élus nationaux qui votent les budgets (députés, sénateurs).


Les responsables politiques qui prennent les décisions.

   Nous restons persuadés que les grèves doivent restées l’ultime moyen d’action des organisations syndicales et doivent s’engager sur des revendications ciblées et dans une démarche unitaire, pour peser réellement sur nos décideurs.

Source : Site UNSA DGFiP, article mis en ligne dans le cadre de l'Alliance UNSA / CFTC

 

 

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