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    Dimanche
             20  juillet 2025
                     à 8 h 00

  Moral des fonctionnaires en hausse, mais pessimisme persistant sur l’avenir … 

       
   

En dépit d’un meilleur moral, porté par la fierté d’exercer une mission utile, les  fonctionnaires demeurent largement pessimistes (65 %) quant à leur avenir, souligne le nouveau baromètre de la CASDEN Banque Populaire, réalisé par l’Institut BVA à l’occasion du 23 juin, journée mondiale pour la fonction publique.

 
 
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Les fonctionnaires continuent de souffrir de mauvaises conditions de travail : rémunération insatisfaisante, manque de moyens, matériel inadapté… De plus, l’impact de la réforme des retraites, toujours perçu négativement, dégrade l’attractivité du secteur pour 53 % des agents.

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Première leçon du dernier baromètre CASDEN Banque Populaire réalisé par l’Institut BVA : un moral en hausse des fonctionnaires (moyenne de 6,6/10 contre 6,1 en 2023). Cette amélioration se traduit par une progression de 11 points du nombre d’agents publics affichant un « bon moral » (62 % contre 51  % en 2023).  Ce sondage a été réalisé sur un échantillon de 1.000 fonctionnaires, questionné sur internet du 18 au 25 avril 2025. Il répond à une méthode des quotas (sexe, âge, type de fonction publique et catégorie hiérarchique) pour constituer un panel représentatif des fonctionnaires français.

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 Un meilleur moral chez les plus jeunes ...

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Il existe des légères différences selon l’âge, le genre, la catégorie statutaire et le versant. Parmi les trois fonctions publiques, la FPE arrive en tête avec 64 % de « bon moral » (mais seulement 55 % chez les enseignants) devant la FPT et la FPH, toutes deux à 60 %. Concernant les catégories, la B a le meilleur moral (67 % contre 61 % pour les A et C). Autre constat : plus l’âge avance, plus le moral décline (69 % de bon moral chez les moins de 30 ans contre 58 % pour les 50 ans et plus).

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En parallèle, ils possèdent un fort sentiment d’utilité à la société (89 %, + 4 points depuis 2023) et de fierté (86 %) dans l’exercice de leurs missions. Autre enseignement intéressant, au moment où le devenir du statut fait à nouveau débat, notamment après les propos d’Emmanuel Macron, le 13 mai dernier sur TFI : toutes catégories confondues, les agents expriment leur attachement à la stabilité du statut (91 %). À noter aussi que 61 % ne se sentent pas reconnus par la société.

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 Un pessimisme toujours élevé...

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Ce ressenti positif n’empêche pas un pessimisme persistant : 65 % des agents sont pessimistes quant à leur avenir, un chiffre stable par rapport à 2023. Le constat est encore plus fort chez les hospitaliers (74 %) et les agents plus âgés (74 %). Explication ? Les difficultés du quotidien qui restent criantes. 66 % pointent un manque de moyens, 62 % du matériel inadapté et 54 % des difficultés financières pour boucler leurs fins de mois. Le manque de moyens pour effectuer leur travail est évoqué par 83 % des enseignants et 73 % des agents de catégorie A.

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Témoin d’une aspiration croissante à une reconnaissance du travail plus individualisée, le soutien à la rémunération au mérite progresse (63 %, + 3 points comparé à 2023 et + 7 points par rapport à 2022). Les moins de 30 ans (76 % contre 58 % des plus de 50 ans) et les agents de la FPT (69 %) sont les plus favorables à ce système de rémunération. À cela s’ajoute la réforme des retraites, perçue négativement par 53 % des agents estimant qu’elle rend la fonction publique moins attractive, notamment auprès des plus de 50 ans, davantage critiques (58 %).

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À noter que 62 % continuent de se juger « mal payés » (74 % des agents de catégorie C). Une forte proportion même si elle grimpait jusqu’à 68 % en 2023 et 71 % en 2022.

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Le frein de la rémunération ...

Bien que 64  % des agents se disent prêts à recommander la fonction publique à un proche (+ 6 points depuis 2023), des freins subsistent, en particulier chez les enseignants et les plus de 50 ans. La rémunération (66 %) demeure le premier obstacle cité, suivie par le manque de reconnaissance (39 %) et la vision pessimiste de l’avenir du secteur (33 %). Conséquence : la fonction publique peine à se projeter comme un choix de carrière attractif, malgré les valeurs fortes qui y sont associées.

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Lorsqu’ils évoquent les leviers pour améliorer le service public, les agents citent avant tout l’augmentation des moyens humains (54 %), loin devant les moyens matériels (37 %) et une meilleure priorisation des besoins (35 %). Les enseignants, les hospitaliers et les agents de catégorie A formulent cette demande avec encore plus d’insistance, traduisant une tension croissante entre les attentes des usagers et les capacités opérationnelles.

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Progression du télétravail ...

S’il demeure minoritaire, le télétravail dans la fonction publique progresse (28 % des agents contre 23 % en 2023). Les agents de catégorie A en bénéficient deux fois plus que ceux de catégorie C (36 % contre 18 %).

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À noter que le télétravail séduit la quasi-totalité de ceux qui le pratiquent (95 %). 92 % estiment même qu’elle permet de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle. Au-delà, les agents sont séduits par une plus grande flexibilité dans l’organisation de leur temps de travail (70 %).

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Une pratique de l’IA encore marginale ...

L’intelligence artificielle (IA) commence à s’implanter dans les usages : 40 % des agents l’utilisent dans leurs missions. Mais dans le détail, seulement 3 % y recourent quotidiennement et 15 % de temps en temps. Parmi les utilisateurs réguliers, la FPE (24 % dont 27 % des enseignants) arrive bien devant la FPH et la FPT (14 % chacune). Même constat pour les agents de catégorie A (25 %) par rapport à ceux des catégories B (18 %) et C (12 %).

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Sans surprise, on constate de fortes différences selon l’âge : 34 % des moins de 30 ans sont des utilisateurs réguliers contre seulement 12 % des plus de 50 ans. Autre constat : 76 % des agents jugent ne pas être assez formés à ces outils. À noter aussi une perception plus positive de la dématérialisation : 55 % estiment qu’elle a un impact bénéfique sur leur travail quotidien, bien que l’accompagnement des usagers reste jugé insuffisant (38 %).

 

  

                                      

                                       

                           

                        

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