Le regard des Français sur l’action sociale ...

À l’occasion du 94^ème  congrès de l’UNCCAS, du 26 au 28 mars à Chambéry, l’Ifop a présenté les résultats d’un sondage réalisé pour l’Union sur « Le regard des Français sur l’action sociale ». L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1.457 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les entretiens ont été réalisés par questionnaire auto-administré en ligne les 6 et 7 mars 2025.

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Résultat, si l’action sociale est toujours perçue comme solidaire, plus de la moitié des Français (53 %) la jugent « pas satisfaisante » (contre 62 % en 2023). La majorité des Français (54 %) affichent néanmoins leur confiance dans le système de protection sociale tel qu’il existe aujourd’hui.

La santé se positionne comme le domaine d’action le plus prioritaire des Français (88 %), tout particulièrement en Occitanie (94 %), en Nouvelle-Aquitaine (93 %) et en région Centre-Val de Loire. L’alimentation (70 % de priorité) et le logement (69 %) complètent le trio de tête. Les domaines d’action sociale perçus comme prioritaires concernent ainsi des domaines essentiels aux besoins des individus (se soigner, se nourrir, se loger) , commente l’Ifop. Ce trio de tête reste d’ailleurs inchangé par rapport à 2024, date du précédent sondage. L’Ifop souligne que l’énergie confirme sa baisse de priorité : en 2025 comme l’an dernier, 54 % des personnes interrogées estiment qu’elle correspond à un domaine d’action sociale prioritaire de l’action sociale, contre 72 % en 2023, soit une baisse de 18 points. L’emploi et la formation enregistrent une baisse : 63 % de priorité en 2025, contre 69 % l’année dernière. Enfin, avec des indices de priorité quasi inchangés, la dépendance (47 %) et la mobilité (40 %) ferment la marche, comme les deux années précédentes.

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Les Français assimilent l’action sociale aux notions de solidarité et de « justice sociale » : 62 % estiment que l’objectif principal de l’action sociale est l’accompagnement des plus fragiles en cas de crises et 52 % de réduire les inégalités. En revanche, le lien entre action sociale et associations se révèle moins évident pour les Français, observe l’Ifop.

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De même, pour les personnes interrogées, les publics cibles prioritaires de l’action sociale n’ont pas varié. Dans l’ordre : les personnes vulnérables (39 %), les personnes âgées (33 %), les personnes isolées (26 %), les sans domicile fixe (23 %), les familles (21 %), les personnes handicapées (20 %), l’enfance (15 %), les jeunes actifs et les étudiants (à égalité à 12 %).

Les Français considèrent le service public comme l’acteur le mieux placé pour assurer la mise en œuvre de l’action sociale. Et ce dans tous les domaines, principalement la santé (81 %) et la dépendance (72 %). Parallèlement, interrogés sur l’acteur le plus légitime pour mener une action efficace auprès des habitants en cas de crise (sociale, sanitaire, écologique…), les Français placent à égalité l’État et la commune (47 %), devant le département (45 %), la région (41 %) et l’intercommunalité (18 %).

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Enfin, pour avoir davantage d’action sociale, les Français sont prêts à consentir des efforts, mais pas n’importe lesquels.