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Lundi |
18 mars 2024 |
à 10 h 30 |
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Nos
syndicats font monter la pression avant la grève de demain, mardi
19 ...
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Alors
qu’une journée de mobilisation est prévue ce
mardi 19 mars, nos
syndicats viennent de claquer la porte
d’une réunion de diagnostic sur l’évolution
des rémunérations dans la fonction publique. Ils
critiquent à juste raison le choix
hautement partial des éléments
présentés.
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Claquement
de porte au ministère de la Fonction publique.
Alors qu’une journée de mobilisation est prévue
pour le 19 mars, 7 des 8 syndicats
dans la fonction publique ont quitté, jeudi 14 mars,
une réunion avec l’administration sur la question
des salaires. Force ouvrière avait préalablement
indiqué qu’elle ne participerait pas à cette réunion.
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Organisée
par la direction générale de
l’administration et de la fonction publique
(DGAFP), la réunion devait déboucher sur un
diagnostic partagé de l’évolution de la rémunération
des agents publics. Et ce dans le cadre des
discussions lancées par le ministre,
Stanislas Guerini, pour faire évoluer le
cadre des négociations salariales dans la
fonction publique, son objectif étant de
mettre en place des négociations salariales
annuelles sur le modèle des négociations
annuelles obligatoires (NAO) du secteur privé.
Le diagnostic présenté par
l’administration a donc été très
loin d’être partagé par nos représentants
du personnel.
Dans le viseur de nos
syndicats, le document que la direction générale
de l’administration et de la fonction
publique (DGAFP) leur avait transmis en amont
de la réunion et qui détaille l’évolution
des rémunérations des agents publics au
cours des dernières années. Une analyse tout
à fait orientée,
selon nos organisations syndicales. Dans
celui-ci, le ministère revient notamment sur
les hausses du point d’indice (3,5 % en
2022 et 1,5 % en 2023), la
revalorisation des bas salaires ou encore différentes
mesures catégorielles en faveur de l’éducation,
de la police ou de la justice. |
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Les mesures décidées ces deux dernières années représentent
13,8 milliards d'euros de dépenses pour
les 3 versants de la fonction publique, fait
ainsi valoir le ministère. Les chiffres avancés
par l’administration évoquent aussi une
progression du pouvoir d’achat de 20,8 %
à 34,2 % entre 2014 et 2024, selon
les versants, avec le seul effet des mesures salariales,
alors que l’inflation s’est élevée à 20 %
sur la période.
Ce document ne saurait constituer une base pour un quelconque
diagnostic sur les rémunérations dans la
fonction publique compte tenu du choix
hautement partial des éléments présentés, ont donc déclaré nos syndicats en début de réunion,
avant de la quitter. L’intersyndicale
regrette aussi la mise en avant d’un
indicateur en particulier : la rémunération
moyenne des personnes en place (RMPP) qui,
outre les mesures salariales, intègre
l’effet des mesures d’avancement et de
promotion des agents publics.
Le document part d’une approche biaisée car axée sur la
masse salariale et surtout il est orienté en
faveur d'une situation présentée comme quasi
idyllique pour les agents publics, . Les salaires des agents méritent mieux que la
propagande gouvernementale.
Les
agents publics ne doivent pas être une
variable d’ajustement, tonnent nos
syndicats, qui comptent bien sur la
mobilisation de ce mardi pour mettre la
pression sur le gouvernement.
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