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En 2023,
1.291 postes n’ont pas été pourvus dans
les services déconcentrés, indique le rapport
annuel de performance du volet budgétaire relatif
à l'administration territoriale de l'État. C'est
près du double de la cible initialement visée
par l'Intérieur, à savoir 680 postes non
pourvus.
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Le ministère de l'Intérieur n'a pas
atteint ses objectifs en matière de renforcement de
l'attractivité de l'administration territoriale de
l'État. Et de loin. C'est ce qui ressort des données
qui figurent dans le rapport annuel de performance
du programme budgétaire relatif aux services déconcentrés.
Un rapport annexé au projet de loi de règlement du
budget et d'approbation des comptes pour 2023.
Ce document revient en effet
sur le nouvel objectif figurant dans la maquette de
performance de ce programme budgétaire. Un objectif
intitulé « Renforcer l'attractivité de
l'administration territoriale de l'État ».
Cet objectif était notamment accompagné
d'indicateurs relatifs au nombre et au pourcentage
de postes non pourvus au niveau national dans les
services déconcentrés.
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5,4 %
de postes non pourvus ... |
Pour 2023,
l'Intérieur se fixait comme cible 680 postes
non pourvus et 3 % de postes non pourvus
au niveau national. Des objectifs qui n'ont
pas été atteints, loin s’en faut, puisque
le nombre de postes non pourvus a finalement
atteint 1.291 en 2023, soit un taux de
5,4 %. Malgré cet échec dans l'atteinte
des objectifs, la Place Beauvau se fixe de
nouveau la cible de 680 postes non
pourvus en 2024. Un autre indicateur figure
aussi dans le rapport, celui relatif aux préfectures,
où le taux de postes non pourvus est supérieur
à 3 %. Au total, 75 préfectures
affichaient un tel taux de postes non pourvus
en 2023, même si aucune cible n'était fixée
pour l'année dernière. L'Intérieur vise néanmoins,
pour 2024, l'objectif de 55 préfectures
dont le nombre de postes non pourvus serait
supérieur à 3 %. |
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l’indemnité
temporaire de mobilité ... |
Pour expliquer ces mauvais chiffres, la
Place Beauvau met en avant la crise
d'attractivité touchant l'ensemble de la
fonction publique : Le déficit
d'attractivité de l'emploi public, constaté
dans les trois versants de la fonction
publique, n'a pas permis d'atteindre la cible
fixée pour l'année 2023, indique le
ministère. L'Intérieur met néanmoins en avant plusieurs
actions conduites pour répondre à cette
problématique de l'attractivité de
l'administration territoriale de l’État,
problématique qui, pour rappel, est l'un des
thèmes de discussion des « Rencontres
de l'administration territoriale de l’État ».
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Dans son rapport annuel de performance, le
ministère cite ainsi le cas de l'indemnité
temporaire de mobilité (ITM) qui vise à
pallier les déficits d'attractivité géographique
et à remédier aux difficultés de
recrutement dans des domaines techniques ou en
tension. Cette indemnité, ajoute-t-il, a
également pour objectif de fidéliser les
agents et de limiter les vacances de postes puisqu'elle suppose
une mobilité géographique ou fonctionnelle
suivie d'une présence minimale de trois ans
sur le poste.
Au total, 10 préfectures
étaient concernées fin 2023 par cette
ITM et disposaient de 481 postes éligibles,
soit 39 % du total des postes. À noter
que 2 nouvelles préfectures
(Seine-et-Marne et Val-d'Oise) deviendront bénéficiaires
de cette indemnité cette année. Reste à
savoir si ce dispositif indemnitaire permettra
de remédier au déficit d'attractivité des
services déconcentrés. |
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