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La
plate-forme régionale d’appui interministériel
aux ressources humaines (PFRH) Normandie a mis en
place un vaste dispositif axé sur la santé
mentale. L’objectif premier était de faire monter
en compétences les professionnels de la prévention
en matière de détection mais aussi de
communication sur le sujet.
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Deux ans
après la publication de la circulaire relative à
la mise en place d’actions de sensibilisation au
secourisme en santé mentale dans la fonction
publique, adopter les bonnes pratiques et la bonne
attitude face à un agent présentant des troubles
de la santé mentale semble encore difficile, en
premier lieu, pour les professionnels de la prévention.
Pourtant la question, intégrée au projet de plan
« santé au travail » 2021-2026 dans
la fonction publique au vu des effets de la crise
sanitaire, est désormais urgente. Car s’il
n’existe par de données chiffrées sur la
proportion d’agents publics ayant une santé
mentale altérée, et ce pour des raisons évidentes
de confidentialité et de secret médical, dans
l’ensemble de la population active, les chiffres
explosent avec près de la moitié des actifs déclarant
souffrir d’une fragilité psychique.
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Face à ce
constat, la plate-forme régionale d’appui
interministérielle aux ressources humaines
(PFRH) en Normandie a fait du sujet une
priorité en engageant un vaste projet afin de
renforcer les compétences des professionnels
de la prévention sur le sujet et de
constituer un réseau. En matière de santé mentale, il fallait
stabiliser nos actions dans le temps pour être
efficace. Nous
avons commencé par recenser les besoins et
globalement, les acteurs de la prévention se
sentaient seuls dans leurs services et
manquaient de gouvernance dans leur direction.
Si les besoins ont commencé à se
faire sentir pendant le Covid, parler
des RPS (risques psychosociaux ) et de la santé
mentale a fait un effet boule de neige. Cela a
ouvert une nouvelle porte d’entrée dans le
cadre de l’animation du réseau, il y avait
une forte demande sur ces questions. |
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Favoriser
le partage de bonnes pratiques… |
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En premier lieu, la PFRH Normandie a mis en
place des actions de formation à destination
de l’ensemble du réseau autour des premiers
secours en santé mentale, soit 14 heures
d’apprentissage au total qui se sont tenus
entre octobre 2022 et février 2023. La
concertation avec les professionnels concernés
a également permis d’étendre le réseau
interministériel à un total de 61 services
ou directions. Concrètement, le dispositif a
donné lieu à la mise en place d’ateliers
de mises en situation pratique avec deux
ambitions répondant aux demandes des
professionnels, les mettre face à des
situations concrètes pour animer des actions
de sensibilisation au sein de leur structure,
mais aussi repenser et renforcer le rôle de
la prévention autour de ces questions.
L’un des ateliers portait aussi sur les
bonnes pratiques pour communiquer autour des
risques psycho-sociaux en général et la santé
mentale en particulier. Un aspect qui reste
encore en difficulté à appréhender pour les
professionnels. L’ensemble des documents
produits dans le cadre du dispositif ont été
publiés sur la plate-forme collaborative des
agents de l’Etat, Resana. Le fait de constituer un réseau permet de positionner
l’administration comme un employeur qui a la
compétence et la responsabilité de la santé
et la sécurité au travail de ses agents, Nous
nous sommes concentrés sur l’aspect réseau
de prévention qui était mal structuré notre
premier objectif était de les faire
travailler ensemble et d’adapter au mieux
notre réponse.
Car sur les sujets de RPS en général
et de santé mentale en particulier, le
partage d’expériences et de bonnes
pratiques entre pairs semble être une
solution qui permet de réellement gagner en
efficacité sur le terrain.
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