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La
CFTC dénonce le nouveau projet de réforme de
l’assurance chômage,
présenté
par le premier Ministre.
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La CFTC dénonce
cette nouvelle réforme de l’assurance chômage.
Et pour cause, il s’agit de la 3ème consécutive en trois ans. Celle-ci intervient
alors même que l’on peine à évaluer les
effets des précédentes, trop proches dans le
temps. Les ambitions affichées de retour au
plein emploi martelées par le gouvernement
pour justifier cette réforme n’ont aucun
fond, ni fondement. En effet, réduire les
droits des chômeurs n’a jamais permis de créer
de l’emploi. Cette réforme n’a qu’un
seul objectif : un objectif budgétaire de
courte vue. En effet, si la réforme va
permettre à l’Etat de faire des économies
sur le dos des demandeurs d’emplois, elle va
surtout plonger dans plus de précarité des
pans entiers de la population. Les séniors
vont massivement être renvoyés au RSA. Déjà
impactés par la réforme des retraites de
2023 et la possible suppression de l’ASS,
ils vont en plus voir leur droit au chômage
être réduit dans la durée et plus
difficilement activable. |
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Les
jeunes, de moins de 25 ans notamment, qui ne
sont pas éligibles au RSA, et peinent à
trouver des contrats longs pour rentrer sur le
marché du travail, vont se retrouver sans la
moindre aide ni revenu. En baissant à nouveau
les droits des salariés sans pour autant
baisser les cotisations, l’Etat va générer
des surplus sur le dos des plus précaires,
alors même qu’en l’état, l’UNEDIC évalue
les excédents à 20 milliards d’euros sur
la période 2024-2027 ! Enfin cette réforme
a été souvent défendue par la majorité
comme étant un moyen de lutter contre le
« chômage choisi » et lutter
contre les situations ou ne pas travailler
serait plus avantageux que de trouver un
emploi. La CFTC rappelle que si l’Etat veut
valoriser l’activité il peut, plus
efficacement, s’attaquer frontalement à
l’augmentation des salaires !
L’assurance chômage n’est pas et ne sera
jamais un frein à l’emploi, au contraire
d’une mauvaise rémunération, du manque de
formation et de compétences, du manque de
transport et d’accessibilité. |
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La
bataille pour le plein emploi ne se
gagnera que par ces biais-là. |
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