Rapport d’activité 2023 de la Direction Générale des Finances Publiques…

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Ce sera le premier rapport que présentera Amélie Verdier depuis son arrivée à la tête de notre administration fiscale en mars dernier, succédant à Jérôme Fournel, qui a depuis pris la direction du cabinet du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Si cet événement fera sans surprise la part belle à la présentation des principaux chiffres de l’activité de la DGFIP en matière de recouvrement des impôts et de contrôle fiscal notamment, il permettra aussi à la nouvelle patronne du Fisc de revenir sur ses chantiers en cours et à venir. Et sa feuille de route est longue. Parmi les nombreux travaux qui l’attendent, la poursuite de la dématérialisation, le déploiement de l’intelligence artificielle et de la nouvelle carte des implantations de la DGFIP sur le territoire, mais aussi l’accompagnement des particuliers, des entreprises ou des collectivités ou encore le renforcement de la lutte contre la fraude et la volonté d’attirer de nouveaux profils à l’heure où la crise d’attractivité de la fonction publique est toujours d’actualité.

Pour atteindre ces objectifs, Amélie Verdier aura surtout à composer avec nos organisations syndicales particulièrement remontées, depuis des années, contre les suppressions de postes  et d’emplois  qui affectent les finances publiques depuis de nombreuses années. Et le contexte budgétaire contraint, avec de nouvelles économies annoncées, ne risque pas d’apaiser nos inquiétudes, sur, entre autres, le point d’indice, les rémunérations ou l’avenir des agent(e)s…  Charge également à la directrice générale de répondre aux inquiétudes syndicales suscitées par la remise du rapport de la mission Ravignon, dans lequel le maire de Charleville-Mézières appelle à remettre en cause la séparation entre l’ordonnateur et le comptable, un principe angulaire de la gestion des finances publiques.