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Après
la confirmation du gel du point d’indice en 2025 et
la suspension de la Garantie Individuelle du
Pouvoir d’Achat (GIPA), le gouvernement Barnier
souhaite faire porter de 1 à 3 le nombre
de jours de carence en cas d’arrêt maladie des
fonctionnaires. Une proposition qui passe très mal
du côté de nos
syndicats.
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L’arrivée de Guillaume Kasbarian au poste
de ministre de la Fonction publique, de la
Simplification et de la Transformation
publique restera marquée dans l’esprit de
nos syndicats de fonctionnaires et de tous les
agents tant la méthode et les mots employés
par le ministre s’éloignent
de ceux de ses prédécesseurs et sont
perçus comme violents par la plupart des
parties prenantes.
Nous
devons être capables de réduire l’emploi
public, car il faut que l’État retrouve des
marges de manœuvre en nous appuyant sur
l’efficience des services publics et la
contractualisation sur des objectifs chiffrés
et partagés, a-t-il
notamment déclaré dans une interview au Figaro. Autant dire que le décor est
bien tristement planté.
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Guillaume Kasbarian a aussi
annoncé
27 octobre, que le gouvernement
amenderait le projet de loi de finances sur
deux volets principaux. Porter de un à trois
le nombre de jours de carence en cas d’arrêt-maladie
des fonctionnaires et amputer leur rémunération
de 10 % durant les trois mois de congé
maladie ordinaire. Nous allons
travailler étroitement
pour aligner autant que possible les règles
en vigueur des secteurs publics et privés,
freiner la hausse des arrêts maladie et
responsabiliser les acteurs
a-t-il également assumé. |
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Autant de propositions qui n’ont pas manqué
de faire réagir nos syndicats et qui
agiteront à coup sûr la fonction publique si
elles devaient être adoptées. Ces
propositions constituent purement et simplement une déclaration de défiance
qui consiste à faire croire que les
personnels s’arrêteraient par confort. Ce
sont des mesures inefficaces, car elles
conduisent à des arrêts de travail plus
longs et un moindre recours aux soins. C’est
enfin une mesure qui aggrave encore la dégradation
des conditions de travail dans la fonction
publique.
Nos syndicats
dénoncent
ces annonces qui resserrent
encore plus la corde autour du cou des agents
publics.
Pour rappel, un article du
projet de loi de finances (PLF) pour 2025 prévoit
de décaler à nouveau la mise en œuvre de la
réforme de la complémentaire santé dans la
fonction publique d’État et notamment
l’obligation des employeurs de participer à
hauteur de 50 % des cotisations de leurs
agents. |
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Dégradation
des conditions de travail ... |
Les
organisations syndicales de la fonction
publique voient dans ces
propositions à la fois une provocation et beaucoup
de mépris pour les fonctionnaires.
Elles estiment à juste raison que
passer d’un à trois jours de carence, ce
serait aligner la fonction publique sur ce qui
existe de plus défavorable dans le secteur
privé.
Nos syndicats dénoncent notamment des
mesures démagogiques et appelle le ministre,
le Premier ministre et le Parlement à
renoncer à ces
mesures injustes qui
stigmatisent une nouvelle fois les
agents publics alors que leur rémunération
n’est toujours pas revalorisée en 2024, ne
le sera pas en 2025, et que la fonction
publique souffre déjà d’un déficit
d’attractivité certain. Ils invitent
les parlementaires à accomplir leur rôle
de garant des services publics et des
agents qui les font vivre. |
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