CFTC DDFiP Pas-de-Calais, c’est savoir s’opposer, mais toujours proposer. 

C’est aussi Agir aujourd’hui pour ne pas subir demain. 

Votre navigation 

       Accueil
            Actualités 2024
                 Plan du site                                          
                       Mentions légales
                                Nos valeurs
                                   

       Mercredi
               10 avril  2024
                          à  8 h 00

       Le déficit public et la dette sont en hausse  …

 
              

Le déficit public de la France a atteint 5,5 % du PIB en 2023, à 154 milliards d’euros, a dévoilé mardi 26 mars 2024 l’Insee, soit bien plus que les 4,8 % de déficit réalisés en 2022 et que les 4,9 % initialement prévus par le gouvernement pour 2023. La dette s’établit  à 110,60% ...

 
 

6

9

 

 

Ce dérapage s’explique notamment par des recettes qui ralentissent nettement en 2023 , en progression de 2,0 % contre + 7,4 % en 2022, expose l’Institut national de la  statistique et des études économiques dans un communiqué. Elles ont été  pénalisées par le ralentissement de l’économie, des mesures nouvelles sur les prélèvements obligatoires, et un recul des transferts reçus , précise l’institution, évoquant des impôts quasi à l’arrêt , augmentant seulement de 0,3 % (+ 2,8 milliards d’euros) après + 7,9 % en 2022 . Les recettes de TVA, notamment,  ralentissent nettement à + 2,8 % après + 7,6 % . Les dépenses ont elles aussi un peu  ralenti : elles augmentent de 3,7 % après + 4,0 % en 2022 , indique l’Insee. En proportion du PIB, les dépenses continuent de reculer et s’établissent à 57,3 % du PIB après 58,8 % en 2022 , précise-t-il, mais elles restent cependant  sensiblement supérieures à l’avant Covid (55,2 % du PIB en 2019).

Les dépenses de fonctionnement (+ 6,0 %) et les prestations sociales  accélèrent  (+ 3,3 %, après + 1,2 % en 2022), portées  par la revalorisation des prestations indexées sur l’inflation , indique l’institution. Les rémunérations versées accélèrent également : + 4,6 % après + 4,4 %, avec l’effet en année pleine de la revalorisation indiciaire de juillet 2022, la revalorisation de juillet 2023, et un emploi public plus dynamique que les années précédentes, est-il précisé. Le chiffre de l’Insee sur le déficit était particulièrement attendu car chaque décimale compte pour les finances publiques.  Pour faire simple, chaque 0,1 point  de PIB de déficit supplémentaire en 2023  représente environ 3 milliards  d’euros manquant dans les caisses de l’État.  Le gouvernement avait prévenu début mars que le déficit serait significativement  plus élevé que les 4,9 % initialement prévus et les spéculations allaient bon train depuis une semaine sur le chiffre exact, depuis notamment l’évocation par la presse d’un déficit à 5,6 % du PIB.La dette publique française atteint elle 110,6 % du PIB fin 2023, a précisé l’Institut national de la statistique et des études économiques. C’est moins qu’en 2022, où elle s’affichait à 111,9 %, mais presque un point de pourcentage au dessus de la prévision du gouvernement (109,7 %).

9

Le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a regretté  un dérapage important  et  très, très rare  du déficit.  La politique du gouvernement est en situation d’échec, a estimé le Sénat, pour qui le ministre de l’Économie et des Finances  Bruno Le Maire est discrédité et décrédibilisé . C’est un effondrement de l’autorité de la France en Europe , a-t-il jugé, alors que le pays, troisième plus endetté de la zone euro, a promis à ses partenaires européens de faire passer son déficit sous les 3 % de PIB en 2027. Dix milliards d’euros de coupes ont été actées mi-février sur le budget de l’État 2024. Des économies supplémentaires dès cette année seront nécessaires, a prévenu Bruno  Le Maire, se refusant pour le moment à donner une estimation. Mais au-delà, c’est surtout dans le budget 2025 que des efforts seront réalisés. Il est  estimé qu’il faudrait trouver  au moins 20 milliards  d’euros d’économies pour 2025. Le gouvernement a demandé une revue des dépenses de l’État, mais aussi de l’Assurance maladie et des collectivités locales, avec un but : abandonner avec fermeté toutes les dépenses publiques qui ne donnent pas les résultats attendus , selon Bruno Le Maire, qui a cité notamment l’indemnité journalière d’arrêt maladie.

                            

                        

       CFTC DDFiP Pas-de-Calais, de  2003 à 2024... C'est 22 ans de mise en ligne ...

        

 

           boutonBleu.gif (818 octets)boutonOrange.gif (881 octets)