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La
prime au covoiturage de 100 euros sera reconduite
en 2024, mais se concentrera sur les trajets
courts, pour faire décoller le covoiturage
du quotidien, a annoncé le Gouvernement
à la fin du mois de décembre 2023.
La prime 2024 va cibler davantage les trajets
vers le travail, l’école ou les loisirs, soit les trajets
de moins de 80 kilomètres.
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L’habitude
sur la longue distance est là, le plan a
atteint son objectif. Le Gouvernement a fait
le bilan de cette mesure lancée début 2023,
qui doit pousser les Français à changer
leurs habitudes automobiles, pour économiser
de l’argent, de l’essence, du temps
dans les bouchons, et pour polluer moins. Dans le
cadre d’un plan de 150 millions d’euros,
environ 50 millions ont été distribués aux
covoitureurs français, dont plus de la moitié sur
des trajets longues distances. Une somme de 25 euros
est versée au conducteur après le premier trajet
de covoiturage enregistré sur une
des plates-formes en ligne. Un second
versement de 75 euros est prévu après le dixième
trajet.
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Trajets
quotidiens ... |
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Sur la longue
distance, le covoiturage représente déjà
jusqu’à 3 % des trajets. Dominée
sans conteste par Blablacar, c’est une alternative
économique aux trajets individuels en
voiture, mais aussi au train ou au bus quand
ils sont inaccessibles, trop chers ou
complets. Mais la pratique dans les trajets
du quotidien, plus compliquée à mettre
en œuvre, reste une goutte d’eau dans les
transports (0,01 % selon la plate-forme
Blablacar). Nous voulons bouger plus en
polluant moins , a souligné le
gouvernement
dans une déclaration transmise aux médias.
Il s’agit de répondre à l’impératif
de la transition écologique tout en préservant
la cohésion sociale. Au quotidien, il y
a des freins d’ordre psychologique, si on
ne l’a jamais fait ou si on a peur de
le faire.
Pour développer le
covoiturage, il faut donc des infrastructures,
comme des aires où laisser sa voiture
avant de monter avec un autre conducteur.
Et des incitations financières pour
pousser une autre voiture à s’arrêter.
Changer ses habitudes en planifiant ses trajets
et en voyageant à plusieurs dans la durée
est un immense défi.
Nous donnons un coup de pouce
à l’ensemble des conducteurs qui hésitent
encore à se lancer dans le covoiturage
quotidien. En 2023, plus de 200 000 nouveaux
conducteurs l’ont fait. Nous devons
continuer sur cette lancée.
L’objectif, très ambitieux, du « plan
covoiturage », est d’atteindre trois millions
de trajets quotidiens à horizon 2027,
contre 900.000 actuellement. Ce saut
collectif permettrait à la France
d’éviter 1 % de ses émissions
de gaz à effet de serre, selon
les calculs du Gouvernement. Les
plates-formes enregistrent désormais 40.000 trajets
par jour en moyenne (déclarés,
car de nombreux trajets sont aussi
informels), pour 100 millions de déplacements
effectués en voiture quotidiennement en
France. |
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Voies réservées
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Le développement
du covoiturage passe aussi par les entreprises, qui peuvent inciter leurs salariés
à se regrouper pour venir au
travail. Les collectivités, comme des villes ou des métropoles,
sont également poussées à multiplier
les lignes ou les aires de covoiturage
ainsi que des dispositifs incitatifs,
comme des primes supplémentaires. Le
potentiel de ce levier est encore loin d’être
entièrement exploité. Cette solution a toute
sa pertinence pour répondre aux enjeux
de mobilité en particulier
pour les territoires périurbains ou encore
dans les territoires ruraux où la
odensité ne permet pas toujours de déployer
des transports collectifs.
Les voies réservées au
covoiturage se sont également multipliées
aux abords des métropoles comme Paris, Lille
ou Marseille, avec environ 115 kilomètres
de voies fin 2023. Pour que les automobilistes
les respectent, des équipements de constatation
des infractions, semblables à des radars,
y seront installés en 2024. |
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