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C’est
l’une des surprises de la seconde vague de
nominations du gouvernement Attal : après un
long bras de fer avec l’Élysée et Matignon,
Stanislas Guerini conserve son titre de ministre de
la Transformation et de la Fonction publiques avec
à la clé, toujours, un ministère de plein
exercice.
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L'annonce de la seconde vague de nominations
du gouvernement de Gabriel Attal était
attendue de pied ferme, depuis le 11 janvier.
Et elle a réservé quelques surprises, à
commencer par la fonction publique et la réforme
de l’État, qui conservent finalement un
ministère de plein exercice. Le ministre
sortant, Stanislas Guerini, redevient ministre
de la Transformation et de la Fonction
publiques, selon le communiqué de l’Élysée
diffusé jeudi 8 février.
C'est donc la fin d'une péripétie
de près d'un mois qui avait commencé en
janvier avec la disparition du ministère de
plein exercice de la Fonction publique dans
les premières nominations gouvernementales
annoncées après l'arrivée de Gabriel Attal
à Matignon. Une absence qui avait été pointée
du doigt par de nombreux acteurs, et notamment
par nos syndicats. |
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Stanislas
Guerini remporte son bras de fer … |
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L'affaire n'en était pas pour autant restée
là, puisque Stanislas Guerini avait bataillé
ferme auprès de l'Élysée et de Matignon
pour retrouver intact son portefeuille. Lors
de sa conférence de presse du 16 janvier,
Emmanuel Macron avait néanmoins annoncé
vouloir reconduire Stanislas Guerini pour
porter la réforme de la fonction publique,
qu'il prépare déjà depuis plusieurs mois...
mais sans dire si ce dernier garderait le
titre de ministre de plein exercice, comme il
le souhaitait.
Le flou demeurait donc depuis lors sur
l'avenir du portefeuille de la Fonction
publique, qui était donc rattaché, dans les
faits, à Matignon depuis cette date.
Stanislas Guerini a donc remporté son bras de
fer. Charge désormais pour lui de mener à
bien la nouvelle réforme de la fonction
publique, qui doit être présentée désormais
au second semestre et qui vise à rendre la
fonction publique plus attractive et plus
moderne notamment via un
développement de la rémunération au mérite.
Une perspective déjà vivement et totalement
critiquée par nos syndicats.
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