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Avec
une affluence et des dépenses touristiques stables
par rapport aux bons chiffres de l'été 2023, la
saison estivale 2024 apparaît « atypique ».
Elle est marquée par une forte fréquentation
internationale liée à la tenue des jeux Olympiques
entre le 26 juillet et le 11 août mais aussi par un
démarrage touristique tardif lié à plusieurs
facteurs.
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Le bilan
touristique de l'été 2024, présenté par le ministère de
l'économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique dans une
communication du 3 septembre 2024, fait
état en particulier de recettes
touristiques internationales en hausse.
2023 avait été une année record pour le
tourisme par l'effet d'un rebond post-Covid.
Après un mois de juillet 2024 en retrait, la
présence des jeux Olympiques (JO) en France a
permis un mois d'août stable en terme de fréquentation
touristique. |
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Une
fréquentation touristique dopée par
les J O ... |
Globalement, sur l'ensemble de la saison, le niveau
de fréquentation touristique internationale
relevé d'après les chiffres de nuitées
est équivalent
à celui de 2023. L'organisation
des JO à Paris a fait croître la fréquentation
de clientèles lointaines (+43% de Chinois, +13% de Japonais et
+13% d'Américains), avec des recettes en
hausse de 8% en juillet pour le tourisme
international.
Pendant les 19 jours
olympiques, Paris
et les autres villes hôtes des JO ont
enregistré une hausse de fréquentation,
issue à la fois de la clientèle
internationale (+13%) et du tourisme
domestique (+27% de fréquentation à Paris). Sur
l'ensemble des territoires qui ont accueilli
les JO (Île-de-France et huit métropoles),
les nuitées ont progressé (+12% pour les
nuitées françaises et +16% pour les nuitées
européennes et long-courriers). |
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Un démarrage
tardif et une évolution dans les
comportements des Français ... |
Le
tourisme au mois de juillet a été ralenti avec
une moindre fréquentation touristique dans
certaines zones littorales (arc atlantique),
les zones rurales, les zones de montagne et
les grandes villes.
Le bilan fait état d'un tourisme
domestique tardif dans la saison.
Plusieurs facteurs sont évoqués :
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Les
jours de vacances pris au mois de mai
avec notamment le pont de l'Ascension. |
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La
fin tardive de l'année scolaire. |
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La mauvaise météo en juillet. |
Par
ailleurs, des enjeux
financiers peuvent
expliquer une évolution
des comportements observés
cet été pour la clientèle nationale :
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Moins
de dépenses de restauration. |
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Moins
de fréquentation des hébergements
collectifs marchands (campings, hôtels)
au profit du locatif, plus économique
et plus souple en termes d'organisation. |
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L'arrière-saison
des mois de septembre et d'octobre pourrait
néanmoins poursuivre la tendance observée en
2023 d'une hausse
des chiffres de fréquentation pour
l'hôtellerie de plein air, l'hôtellerie dans
les destinations urbaines et le locatif. |
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