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Une étude
menée par l’association Fonction publique
pour la transition écologique (FPTE) montre
que le sujet de la transition écologique
n’est pas géré de manière transversale
dans les organisations publiques. Des défauts
en matière de gouvernance et de priorisation
du sujet sont également mis en avant par les
agents, sur fond d’une nécessaire montée
en compétences collective.
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Bien, mais peut mieux
faire. C’est en ces termes que l’on peut résumer
la perception qu’ont les agents publics de
l’action de leur administration en matière de
transition écologique. C’est, en tout cas, le
constat que dresse une étude menée par
l’association Fonction publique pour la
transition écologique (FPTE), qui les a interrogés
sur le niveau d’engagement de leur employeur.
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Si les agents reconnaissent toutefois que la
transition est engagée dans les administrations, ils
attendent en effet une forte accélération autant en matière d’objectifs, de formations
que de moyens et surtout de mise en cohérence des
politiques publiques et de portage par les décideurs,
qu’ils soient élus ou hauts fonctionnaires. Il
est précisé que les trois quarts des répondants
n’exercent pas un poste en lien direct avec la
transition environnementale.
L’étude de FPTE a été menée à
l’automne 2022 et auprès de 323 agents
(recrutés via les
réseaux sociaux de l’association et le relais de nos
organisations syndicales )
L’association fait donc valoir que leur
intérêt pour cette enquête exprime leur prise de
conscience individuelle de la nécessaire transition et
leurs attentes quant à la prise en compte de cette nécessité
dans leur collectif professionnel. À noter que parmi les répondants exerçant
une activité directement liée à la transition écologique,
on trouve principalement des chargés de mission mobilité,
mobilité durable, développement durable, RSE,
transition ou encore transition écologique. Un élément
qui, selon FPTE, signifie que le sujet n’est pas géré
de manière transversale dans les organisations.
Parmi les principaux résultats,
60 % des répondants se considèrent formés. Une
donnée qui confirme le besoin de montée en compétences
des agents publics en la matière. L’étude met également
en avant que les modalités d’acquisition de compétences
et de connaissances sur le sujet ont principalement lieu
dans un cadre extraprofessionnel.
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Méconnaissance
des enjeux et des solutions ...
Par
ailleurs, 62 % des agents interrogés jugent
que la prise de conscience de leur administration
est encore insuffisante, contre près de 33 %
d’entre eux qui la considèrent comme
satisfaisante. La mise en œuvre de la transition
écologique au sein des administrations est jugée
majoritairement insuffisante à près de 53 %,
si ce n’est balbutiante, voire inexistante pour
26,6 %. |
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Près de 50 % constatent néanmoins une
amélioration de l’action de leur administration quand
40 % la jugent stationnaire.
Selon
l’analyse de FPTE, le faible engagement des
administrations s’explique, du point de vue des répondants,
par un défaut de gouvernance et de priorisation du
sujet. S’ajoute à cela le manque de moyens, notamment
en matière de ressources humaines ou financières.
Revient également dans les réponses la méconnaissance
des enjeux et des solutions.
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Manque
d’implication des dirigeants ...
À
l’aune de ces résultats, l’association
formule plusieurs propositions, présentées comme
nécessaires pour accompagner la progression des
administrations sur ces sujets. Le collectif
propose ainsi de créer les conditions pour que
les agents publics désireux d’accélérer la
transition écologique puissent se regrouper, afin
d’échanger et de partager leurs pratiques dans
le domaine. |
Ces moments doivent être facilités, aussi
bien en termes de temps dégagé que de possibilité
d’organiser des cercles d’échanges au sein des
administrations.
Autre proposition, celle
d’assurer la légitimité des fonctionnaires en charge
de la transition environnementale en tant qu’experts et non comme militants de la cause
environnementale. De
la même manière, accélérer le déploiement d’un
plan de formation continue pour l’ensemble des agents
publics de tous les versants et catégories est présenté
comme essentiel.
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Celle-ci
fait également valoir que le manque d’implication des
dirigeants publics mis en exergue par l’enquête doit
être combattu à l’aide de différents leviers. À
savoir des impulsions politiques claires et cohérente, la
mise en place de moyens dédiés et de long terme, la
montée en puissance de la formation continue. FPTE
estime nécessaire de déployer des plans de formation
massifs des élus pour qu’ils prennent conscience des
enjeux et portent la transition. Dernière proposition,
celle d’engager une révision de la modalité des
gestions de carrières, afin d’inciter les dirigeants
à prendre à bras-le-corps ces sujets par des
indicateurs explicitement inclus dans la manière de servir.
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