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Plusieurs infractions pourront être concernées :
les violences ayant entraîné la mort d'un
agent public, les violences ayant entraîné
une mutilation ou une infirmité permanente,
les violences ayant entraîné une incapacité
de travail, l'administration de substances
nuisibles ayant porté atteinte à l'intégrité
physique ou psychique, mais aussi les appels téléphoniques
malveillants réitérés, les envois réitérés
de messages malveillants, les menaces de
commettre un crime ou encore la destruction,
la dégradation ou la détérioration d'un
bien appartenant à un agent.
Dans tous les cas, avant de
porter plainte à la place d'un de leurs
agents, les administrations devraient préalablement
avoir recueilli le consentement de ladite
victime. À noter que la nouvelle disposition
législative ne dispensera pas les employeurs
publics, les fonctionnaires ou toute autre
autorité constituée de respecter les
prescription du fameux second alinéa de
l'article 40 du code de procédure pénale
leur imposant d'aviser le procureur de la République
d'un crime ou d'un délit dont ils ont la
connaissance. |