|
|
|
|
|
|
La
parentalité est une question abordée de manière récente
dans la fonction publique. Sa prise en compte est
pourtant une question centrale en matière de qualité
de vie au travail, mais aussi d’égalité
professionnelle. Le ministre de la Transformation et
de la Fonction publiques a signé le 5 décembre,
la « Charte de la parentalité ».
|
|
|
|
|
9
Ce
texte qui rassemblait jusqu’alors
uniquement des entreprises privées
engage désormais les 3 versants
de la fonction publique. Son
objectif est d’inscrire la fonction
publique dans un cadre qui prenne mieux en
compte la situation de parentalité des
agentes et agents, explique-t-on
au cabinet du ministre. En
tant qu’employeur, nous devons les aider
à traverser au mieux cette période.
|
|
|
|
|
9
|
|
Élaborée
en 2008, la « Charte de la parentalité »
a bénéficié d’une refonte en 2021 pour
mieux s’adapter aux nouveaux enjeux des
employeurs et aussi aux demandes des actifs.
Dans la fonction publique, le sujet, comme
beaucoup d’autres en matière de qualité de
vie au travail, est pris en compte de manière
beaucoup plus récente. Il s’agit pourtant
d’un axe qui préoccupe beaucoup les agents.
La parentalité constitue en effet un sujet
qui est beaucoup remonté dans les
contributions rédigées par les agents dans
le cadre de la grande consultation Fonction
publique +, autour de la qualité de vie
au travail. Les contributions autour de la parentalité ont été
nombreuses sur le volet « égalité
professionnelle », en particulier par les
jeunes agents publics. Concrètement,
la charte incite notamment les employeurs à
prendre en compte la parentalité dans le
quotidien professionnel, mais aussi toutes les
configurations familiales, notamment en matière
d’articulation des temps de vie
professionnelle et personnelle. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
69
|
|
|
Responsabilité
sociétale ... |
|
|
Cela se traduit par la mise en œuvre de
solutions adaptées au statut et au milieu de
vie des collaborateurs. En
tant qu’employeur, nous témoignons de notre
volonté de mettre en place des actions concrètes
pour soutenir les actifs parents, leurs
enfants et leurs proches, peut-on
notamment y lire. Il s’agit aussi pour les
employeurs signataires de sensibiliser les
acteurs aux stéréotypes et enjeux liés à
la parentalité, d’aménager
l’organisation du travail pour permettre aux
personnes concernées d’exercer leurs
responsabilités familiales en garantissant également
la non-discrimination dans l’évolution
professionnelle des collaborateurs parents.
L’enjeu est également de favoriser des
pratiques managériales qui garantissent
l’inclusion professionnelle.
C’est dans ce contexte que le
ministre mettra au cœur des négociations sur
le nouvel accord sur l’égalité
professionnelle entre les femmes et les
hommes, début 2024, les sujets de parentalité, avec un focus particulier sur les situations de
monoparentalité, précise
son cabinet. Parmi les chantiers en cours, une
réflexion est menée sur les autorisations spéciales
d’absence pour motif familial dans la
fonction publique. Des mesures récentes ont
aussi été prises autour de l’exemption du
jour de carence pour les arrêts maladie
durant la grossesse et la conservation des
droits d’avancement durant le congé
parental a été instaurée pour tous. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|