Depuis le 19 janvier, des millions de travailleurs et
travailleuses, du public comme du privé, jeunes et
retraité(e)s, de plus en plus exaspéré(e)s de ne pas
être entendus par le Gouvernement, se sont mobilisé(e)s,
par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du
territoire.
La population soutient plus que jamais la totalité des
organisations syndicales professionnelles et de jeunesse
qui s’oppose au recul de l’âge légal de départ à
64 ans et à l’allongement de la durée de
cotisations. Plus de 9 travailleurs sur 10 rejettent la
réforme, plus des 2/3 de la population soutiennent les
mobilisations.
De nombreux experts se font entendre pour dénoncer l’injustice et
la brutalité de cette réforme. Ils pointent des éléments
justificatifs insuffisants, peu quantifiés voire erronés.
Une démocratie qui fonctionne se doit d’être à l’écoute de
la position largement majoritaire de la population qui
s’oppose à cette réforme. Face à un gouvernement
toujours sourd, alors que l’examen du projet de loi a
débuté hier à l’Assemblée nationale, les
parlementaires doivent prendre leurs responsabilités en
rejetant ce projet de loi.
L’intersyndicale appelle toute la population à manifester encore
plus massivement le samedi 11 février sur l’ensemble
du territoire pour dire non à cette réforme. D’ici là,
elle invite à interpeller les députés et sénateurs
et à multiplier les actions, initiatives, réunions ou
assemblées générales partout sur le territoire, dans
les entreprises et services, dans les lieux d’étude,
y compris par la grève.
L’exécutif portera l’entière
responsabilité des suites de ce mouvement social inédit
par son ampleur et désormais ancré dans le paysage
social. Le Gouvernement doit retirer son projet sans
attendre la fin du processus parlementaire.
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