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D’après
les résultats d’une étude publiée par la
direction de l’administration et de la
fonction publique (DGAFP) menée auprès des
jeunes, l’accès à la fonction publique
reste étroitement lié à des déterminants
culturels et familiaux.
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Si les
travaux et initiatives en faveur de la diversité
dans la fonction publique sont nombreux et que
le secteur est conscient de la nécessité de
diversifier les profils, sur le terrain, les déterminants
culturels et familiaux pour accéder à la
fonction publique restent très présents. Selon
une étude de la DGAFP, 43 % des jeunes qui
travaillent dans la fonction publique trois ans
après la fin de leurs études ont au moins un
parent fonctionnaire. De la même manière, les
diplômés de l’enseignement supérieur sont
proportionnellement plus nombreux à démarrer
leur carrière dans le public. 61 % des
jeunes qui y travaillent ont un diplôme de
niveau bac +2 ou plus.
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L’accès à la fonction publique semble
plus rare pour les jeunes les moins diplômés. 9 %
de ceux évoluant dans la fonction publique trois ans
après la fin de leurs études ont un diplôme inférieur
au baccalauréat, quand 32 % sont titulaires d’un
diplôme de niveau bac +5 ou plus. Parmi les autres déterminismes
culturels mis en avant, on peut noter que les jeunes
agents publics sont plus souvent de nationalité française
(97 %), en lien avec les conditions d’accès à
ces emplois qui nécessitent notamment d’être de
nationalité française, notamment pour les emplois
relevant d’un secteur régalien. Ces
jeunes Français peuvent mobiliser des ressources
culturelles en adéquation avec les conditions de
recrutement, peut-on lire dans les résultats
de l’étude.
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Fonctionnaire
de père en fils ...
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Assez logiquement, avoir des parents qui ne
parlent pas français se traduit ainsi par un éloignement
de la fonction publique. Seulement 7 % des jeunes
agents ont au moins un parent de nationalité étrangère,
contre 12 % des jeunes de l’ensemble de la génération.
99 % ont au moins un parent qui leur a parlé français
durant l’enfance. Plus loin, à profils identiques,
les jeunes dont le père est français et la mère de
nationalité étrangère ont 0,6 fois moins de
chances de devenir agent public.
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L’administration a également interrogé
ces jeunes sur leur avenir et ce que leur apporte leur métier
d’agent public. Ils considèrent, par exemple, que
leur emploi leur permet de développer des compétences.
Ils sont aussi 81 % à dire que leur activité
professionnelle participe à leur épanouissement
personnel et 66 % qu’elle contribue à développer
leur réseau professionnel.
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Pour autant, 1 jeune sur 5 déclare
souhaiter quitter la fonction publique dans les
prochaines années, un tiers d’entre eux
principalement en raison du manque d’évolution
salariale et professionnelle, 1 sur 5 plutôt
pour les conditions de travail et 1 sur 4 pour
changer de métier.
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