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Le
gouvernement Borne vient de publier son
traditionnel « tiré-à-part », qui
synthétise les plafonds de dépenses retenus
pour le prochain budget. L'exécutif met en
avant une baisse historique des dépenses
et une priorité donnée à la planification écologique.
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Le
gouvernement d'Elisabeth Borne vient de
transmettre au Parlement son traditionnel
« tiré-à-part », ce document
préparatoire au projet de loi de finances
pour 2024 qui synthétise les plafonds
de crédits et donc de dépenses retenus
pour chaque ministère pour le prochain
budget. Un budget que l'exécutif place sous
le signe du rétablissement des finances
publiques. |
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Bercy le
promet en effet : les dépenses de l'Etat devraient
reculer en 2024 grâce notamment à l'arrêt
progressif des boucliers tarifaires pour le gaz et l'électricité.
Les crédits accordés aux ministères pour leurs différentes
missions budgétaires devraient ainsi atteindre 356 milliards
d'euros l'année prochaine, soit une baisse de 4,8 milliards
d'euros par rapport à 2023. Compte tenu de l'inflation, les dépenses baisseront de 3,5%, explique
le ministre délégué chargé des Comptes publics
Gabriel Attal. Selon lui, c'est la première fois depuis près d'une décennie que les dépenses de l'Etat baissent,
en mettant en avant une baisse historique et un budget 2024 qui sera celui
du désendettement vert.
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Priorité à
la planification écologique …
le gouvernement donne en effet la priorité à
la planification écologique avec
un
accroissement inédit de ses moyens de l'ordre de 7 milliards d'euros en 2024.
Dans ce cadre 2 milliards d'euros supplémentaires
sont prévus pour le soutien aux énergies
renouvelables et l'investissement productif au
travers notamment du plan France 2030. Les 5 autres
milliards additionnels seront consacrés
quant
à eux au renouvellement
du Fonds vert dédié aux
collectivités, mais aussi aux
mobilités, à |
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l'agriculture, à la forêt ou encore de la rénovation des logements et
des bâtiments publics. Pour son prochain budget,
l'exécutif mise aussi sur la revalorisation de
l'enseignement, des écoles et de la recherche. Le
ministère de l’Éducation nationale figure ainsi
parmi les ministères les mieux lotis avec un budget en
hausse de 3,9 milliards d'euros pour la mission
enseignement scolaire, notamment pour financer les
revalorisations des enseignants. Les crédits du
ministère de l'Enseignement supérieur et de la
Recherche augmentent quant à eux d'un milliard d'euros.
Sans surprise, le gouvernement
met également l'accent sur la poursuite du réarmement
des missions fonctions régaliennes de l’État avec
une hausse de 3,3 milliards des moyens du
ministère des Armées, de 0,5 milliard pour la
justice et d'un milliard pour le ministère de
l'Intérieur.
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-3,6 milliards
pour Bercy …
Le budget sera enfin celui du
plein emploi grâce au lancement de France travail
et du renforcement des services publics, abonde
Bercy dans son document en annonçant également
une hausse des crédits ministère de la Culture
(+0,2 milliards). 2,6 milliards d'euros
sont également prévus
pour financer la
revalorisation de 1,5% de la
valeur du point d'indice de la fonction publique. |
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Quant aux
perdants du budget 2024, le ministère de l’Économie
voit notamment son budget amputé de 3,6 milliards
d’euros avec la fin notamment du guichet
d’accompagnement pour les entreprises très
consommatrices d’énergies. Des économies sont
aussi permises par la baisse du chômage, avec le
moindre recours aux contrats aidés des entreprises
ou sur le logement avec la suppression du dispositif
Pinel et la refonte du Prêt à taux zéro annoncées
en juin.
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