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À
partir de 2035, la vente de modèles
neufs thermiques et hybrides devrait être
interdite. Ces derniers mois, les
constructeurs ont annoncé au sein de
leurs plans stratégiques une date
butoir concernant l'arrêt de la
commercialisation de modèles
thermiques.
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Par
exemple, en 2027, Alfa Romeo et Fiat
seront 100 % électriques, Opel le
deviendra en 2028, |
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tandis
que Ford, Renault ou encore Volvo
le seront deux ans plus tard, en 2030. |
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Cette
stratégie anticipe la politique menée par
le législateur, notamment en Europe, visant
à atteindre la mobilité routière zéro émission
d'ici 2035. À cette fin, les députés de la
Commission de l’environnement, de la santé
publique et de la sécurité alimentaire ont
adopté un rapport soutenant la proposition
de la Commission d'atteindre cette neutralité
carbone d'ici 2035.
Pour
rappel, la Commission européenne avait présenté
en juillet 2021 une proposition de
loi visant à interdire la vente des véhicules
thermiques et hybrides au sein même de l'UE. Le
vote des députés avait été serré, avec 46
voix pour, 40 contre et 2 abstentions.
Pour
le moment, cette loi n'est pas encore actée,
mais tous les signaux montrent qu'elle
devrait l'être. Une séance plénière
du Parlement se tiendra au mois de juin et
devrait confirmer ce texte, qui sera ensuite
présenté aux États membres de l'UE.
Ainsi, si cette loi est adoptée,
les constructeurs ne pourront plus vendre de
voitures neuves thermiques ou hybrides d'ici
2035. À l'échelle de l'industrie
automobile, c'est une transition rapide et
encore inédite, et certains grands
dirigeants de groupes automobiles, bien
qu'ils ne soient pas forcément réfractaires
à l'électrique, pensent que ce changement
intervient un peu trop rapidement.
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Luca de
Meo, le patron de Renault, a même jugé
dans une récente interview que
cela pourrait nuire
à l'environnement, notamment
avec la multiplication de la production de
batteries pour alimenter les voitures électriques.
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D'autres,
comme Carlos Tavares, le patron de
Stellantis, pense que cela va pénaliser
les ménages les moins aisés, avec
des voitures toujours plus chères |
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L'Europe,
de son côté, assure que les prix
des électriques vont chuter avec la démocratisation
de la technologie, l'amortissement des
investissements et la multiplication des
volumes de production. |
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