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L’accord relatif à la mise en œuvre du télétravail dans
la fonction publique a été
publié le 3 avril 2022 au Journal
officiel. Cet accord a été
signé par la ministre de la Transformation
et de la fonction publiques et nos
organisations syndicales.
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La
finalité de l’accord |
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Le but de
l’accord est d’envisager la pratique
du télétravail comme un mode
d’organisation parmi d’autres dans le cadre
de l’accomplissement des missions de service
public. L’accord rappelle que le développement
actuel du télétravail permet de réexaminer
la place de cette modalité
de travail, parmi d’autres, et d’interroger
l’organisation du travail dans la fonction
publique, au regard notamment de la continuité
des services publics, des conditions
d’exercice de leurs missions par
les agents, de la conciliation
de la vie personnelle et de la vie
professionnelle, des organisations de
service, du lien entre l’agent en télétravail
et son collectif de travail, de son temps
de travail et de la qualité du service
rendu à l’usager. Pour cela,
l’accord rappelle les principes du volontariat
de l’agent, de l’éligibilité
des activités et non du poste,
et de la réversibilité.
L’accord est conçu comme un cadre
visant à créer un socle commun
aux trois versants de la fonction
publique dans lequel devra s’inscrire
le dialogue social à tous les niveaux.
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Le
suivi de l’accord |
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Premièrement,
un comité de suivi de l’application de
l’accord est constitué des signataires
au niveau national et au titre des trois versants
de la fonction publique. Le comité
de suivi pourra en tant que de besoin
s’entourer de personnalités qualifiées
pour conduire ses travaux. Il se réunira
au moins une fois par an. Il aura
notamment pour rôle de suivre
l’avancement des mesures de l’accord.
Il aura également pour mission d’établir
un état des lieux de l’évolution
des pratiques, d’analyser l’impact
du télétravail sur le fonctionnement
des administrations, ainsi que
d’évaluer la mise en œuvre des dispositions
de l’accord. Ainsi, la DGAFP et
les signataires de l’accord
pourront proposer que des experts (par exemple
médecin du travail, psychologue,
juriste, sociologue du travail),
interviennent dans le comité de suivi.
Ces experts pourront utilement éclairer
les signataires sur les évolutions
constatées dans leur champ de compétence
sur les différents sujets mentionnés
dans l’accord, en particulier en matière
de prévention.
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Deuxièmement,
l’accord est conclu pour une durée
indéterminée. Il pourra être révisé
et dénoncé selon les dispositions
en vigueur prévues par la loi
à la date de révision ou de dénonciation.
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Au
final, le télétravail est une occasion
de redéfinir non seulement l’action
publique, mais également les métiers
publics. Opposer le télétravail au travail
sur site est une erreur car les deux
sont complémentaires. Ils doivent
poursuivre le même but en délivrant
un service public de qualité
identique. Le télétravail ne peut
s’inscrire que dans une relation de confiance.
Il ne peut pas y avoir de télétravail
sans charte éthique et une adhésion
à celle-ci. Elle est d’autant
plus nécessaire pour préciser,
encadrer, engager chacun des agents
à respecter une éthique et pour
prendre en compte le dialogue en présence
de tous les agents d’un service pour que
les remarques et les questions
obtiennent une réponse que tous
reçoivent et comprennent à la même
hauteur pour préserver l’égalité devant
le service public.
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CFTC
DDFiP Pas-de-Calais tiendra son
Assemblée Générale Annuelle
le
19 mai 2022.
Pour
en savoir plus, il suffit de cliquer
sur l'image ci-contre. |
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