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Le projet d’ordonnance du
gouvernement actant le régime unifié de
responsabilité des ordonnateurs et
comptables est en cours d’évolution et
de changements. Un dispositif qui recentre
le régime répressif sur les fautes les
plus graves, ayant un préjudice financier significatif. Le
texte précise le champ des infractions et
des sanctions.
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La
Cour des comptes sera compétente en
première instance. Une cour d’appel
financière présidée par le Premier président
de la Rue Cambon sera également créée
. Ce projet d’ordonnance fixe
notamment le champ des justiciables et
les infractions et sanctions prévues
dans le cadre du nouveau régime de
responsabilité des gestionnaires
publics. Désormais, en effet, cette
responsabilité ne pourra être engagée
que pour les fautes les
plus graves commises
par les gestionnaires publics, à
condition que le préjudice financier
soit significatif.
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La réforme vise à permettre aux juges de se concentrer sur les fautes graves
qui ont entraîné un véritable préjudice
financier. L’occasion
de mettre en avant les autres
sanctions auxquelles s’exposent les
gestionnaires publics, au-delà de celles
prononcées par juge financier (sanctions
managériales, sanctions pénales…)
Comme
prévu, le nouveau régime de
responsabilité s’appliquera à tous les
agents exerçant des fonctions
d’ordonnateur ou de comptable, qu’ils
soient fonctionnaires, contractuels de
droit public ou agents de droit privé
(les gestionnaires des organismes de Sécurité
sociale). En revanche, il ne concerne pas
les ministres ni les élus locaux, à la
différence des membres de leurs cabinets
et des directeurs d’administration.
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Recentrage des infractions
Sera ainsi passible d’une sanction
l’agent qui, par une faute grave ayant causé un préjudice financier significatif, aura
enfreint
les règles relatives à l’exécution des
recettes et des dépenses ou à la gestion
des biens des
administrations, ou encore celui qui aura approuvé ces décisions comme
tutelle desdites
administrations. Certaines fautes spécifiques
sont également visées dans le nouveau régime
de responsabilité, comme la gestion de fait
ou le défaut de visa du contrôleur budgétaire.
Quant
au caractère significatif du préjudice
financier, le projet d’ordonnance précise
que celui-ci sera apprécié
en tenant compte de son montant au regard du
budget de l’entité ou du service relevant
de la responsabilité du justiciable.
Pas plus de précisions, d’où
l’importance de la jurisprudence future
sur cette responsabilité des gestionnaires
qui viendra affiner la notion de préjudice
significatif comme celle de faute grave.
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Dispositif d’amende gradué
S’agissant
des sanctions prévues par le nouveau régime
de responsabilité, le projet
d’ordonnance acte la mise en place
d’un dispositif de sanctions graduées
selon les infractions commises. Le juge
financier pourra ainsi prononcer des
amendes plafonnées à six mois de rémunération
ou à un mois en cas d’infraction formelle (non-production
des comptes dans les conditions fixées
par les textes, défaut de visa du contrôleur
budgétaire pour engager des dépenses,
engagement d’une dépense sans pouvoir
ou délégation de pouvoir…).
Par
ailleurs, le justiciable ne sera pas
passible de sanctions s’il n’a fait
que se conformer aux instructions de son
supérieur hiérarchique ou de toute
personne habilitée ou s’il peut exciper
d’un ordre écrit émanant d’une
autorité qui n’est pas justiciable du
nouveau régime, ajoute le
gouvernement dans son rapport de
présentation du projet d’ordonnance.
Outre ces amendes, le gouvernement met
également l’accent sur les sanctions
managériales qui pourraient être
prononcées, comme un non-renouvellement
de contrat ou encore la suppression de la
part variable de rémunération.
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CFTC
DDFiP Pas-de-Calais tiendra son Assemblée Générale Annuelle
le
7 avril prochain.
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