Un argument de circonstance tout d’abord. Les
crises combinées du Covid et de l’Ukraine
ont mis à nu les dépendances de la
France et de l’Europe pour un certain
nombre de produits essentiels (énergies,
produits alimentaires, médicaments,
semi-conducteurs…).
Ces crises dont les issues demeurent aujourd’hui
incertaines appellent des réponses fortes
que seule une France forte assumant
pleinement son rôle dans une Europe forte
peut porter. À l’inverse, la stratégie
nationale et européenne de reconquête
industrielle que la CFTC appelle de ses vœux
pour créer des emplois de qualité
n’aura aucun avenir dans une France
repliée sur elle-même.
Un argument de valeur ensuite. La CFTC
reconnaît la dignité de chaque personne,
c’est-à-dire la dimension sacrée de
l’être humain. La valeur d’une
personne, active ou non active, ne dépend
ni de sa condition, ni de sa nationalité,
ni de son âge, ni de sa religion, ni de
son sexe : elle est absolue. C’est
pourquoi la CFTC défend que tout travail,
quel que soit le profil du travailleur,
doit immédiatement générer des droits
sociaux !
Les dirigeants de la CFTC ont ainsi considéré le
concept de priorité nationale décliné
dans le projet du R N comme contraire à
cette valeur cardinale de dignité de la
personne.
Enfin, rappelant que la démocratie demeure
un bien commun aussi précieux que
fragile, les dirigeants de la CFTC
appellent l’ensemble de leurs
concitoyens à exercer, dimanche 24 avril,
ce droit fondamental qu’est le droit de
vote.
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