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Certaines
démarches en ligne réclament encore aux usagers
une dizaine voire une vingtaine d’informations
pourtant déjà détenues par l’administration. La
Direction interministérielle du numérique a publié
de nouvelles recommandations pour accélérer le
partage de données automatisé entre
administrations, pilier de la future administration
proactive que veut faire émerger l’exécutif.
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Les
administrations échangent entre elles toutes les
informations ou les données strictement nécessaires
pour traiter une demande présentée par le public
ou une déclaration transmise par celui-ci mais aussi
pour informer
les personnes sur leur droit au bénéfice éventuel
d’une prestation ou d’un avantage…
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Voici ce que dit désormais le
code des relations entre le public et
l’administration. Dans la pratique, ce partage
d’informations n’est pas une mince affaire et
repose sur la mise en place d’outils informatiques,
appelés API, pour faire transiter les données
d’une administration à l’autre, et parfois avec
la société civile. Ces API sont le moteur de la
nouvelle feuille de route de l’administration dite
proactive, sorte de renouveau du vieux principe du
« Dites-le-nous-une-fois ». Il s’agit ni
plus ni moins de petites passerelles informatiques
permettant à différents logiciels de se parler et
d’échanger des données de manière automatisée. (API :
Application Programming Interface)
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C’est pour accélérer ce
chantier que la Dinum
(Direction Interministérielle du Numérique)
a partagé, le 4 août, un nouveau
cadre de recommandation pour le partage de données
par API dans l’administration. Ce document,
construit avec les administrateurs ministériels
des données, offre comme son nom l’indique un
certain nombre de recommandations et bonnes
pratiques en la matière, autour de six grands
enjeux : la découvrabilité des données,
leur accessibilité, leur exploitation, la
qualité du service, la curation de la donnée
et enfin le modèle économique. De quoi, en résumé,
faciliter la tâche des réutilisateurs de données. |
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Autre recommandation,
d’apparence évidente mais qui mérite apparemment
d’être rappelé : la conception des API doit
suivre les standards technologiques actuels pour
faciliter leur utilisation par les autres
administrations (ou par les entreprises et citoyens
lorsqu’il s’agit de données ouvertes), et offrir
un minimum de stabilité et de visibilité sur d’éventuelles
évolutions techniques, pour ne pas prendre de court
les réutilisateurs, dont les services numériques
peuvent tomber en rade, faute d’accès aux données
utiles. |
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Chantier prioritaire
Ces recommandations, espère la Dinum, faciliteront l’APIsation de
l’État et la circulation des données. Et donc l’émergence
de cette administration proactive qui figure parmi les
priorités de la réforme de l’État. Une note de
bilan des engagements pris en Comité interministériel
de la transformation publique indiquait notamment, en
juin dernier, que 30 projets exploratoires
avaient été lancés pour tester cette approche
proactive, dont plusieurs sont d’ores et déjà en
action. C’est le cas par exemple de l’indemnité
inflation, qui a été versée automatiquement à
toutes les personnes éligibles sans même qu’elles
n’aient eu à en faire la demande. Ou encore des
bourses scolaires, automatiquement proposées aux collégiens
et lycéens. D’autres sont en préparation, comme le
versement de la complémentaire santé solidaire aux bénéficiaires
du RSA ou le rappel par SMS de l’expiration à venir
de son titre d’identité.
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