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L'Agence au
Numérique en Santé a présenté, le 14 décembre,
sa nouvelle feuille de route pour capitaliser sur la
bonne dynamique de transformation numérique du système
de santé engagée en 2019. Le tout en conservant
l’approche des « petits pas », afin
d’éviter l’effet tunnel des grands projets dont
on ne voit jamais la fin.
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98 %
des Français ont un carnet de santé numérique
à portée. Derrière
ce chiffre sans appel, se cache toutefois une réalité
bien moins reluisante : un an après son
lancement, Mon espace santé (MES) reste
largement sous-utilisé, par les patients comme
par les professionnels de santé. C’est
pourquoi le ministère de la Santé a placé
l’action de « faire
entrer MES dans nos vies quotidiennes » tout
en haut de sa liste de priorités pour 2027.
Elle s’inscrit dans le cadre du projet
de nouvelle feuille de route pour
les cinq prochaines années que l'Agence au Numérique en Santé
(ANS) présentait,
mercredi 14 décembre, à l’occasion du
Conseil du numérique en santé.
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Pour y
parvenir, l'ANS entend poursuivre ses travaux
d’alimentation automatique de ce nouveau carnet de
santé numérique, qui demeure trop souvent une coquille
vide. Héritier du dossier médical partagé (DMP), Mon
espace santé a en effet vocation à devenir le socle de
la gestion de notre santé, en éradiquant l’envoi
d’ordonnances via des boîtes mails non sécurisées,
en élargissant toujours plus la nature et la quantité
de documents et données versées dans l’espace, ou
bien encore en développant ses fonctionnalités de prévention
personnalisée à partir des informations contenues dans
l’espace, ainsi que son catalogue d’applications
d’e-santé.
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Si
convaincre les Français de l’utilité de Mon
espace santé n’est pas une mince affaire,
s’assurer que tous y aient accès et
apprennent à s’en servir en est encore une
autre. L’avantage de Mon espace santé, c’est qu’il
restera utile et rempli, que la personne y accède
ou pas, grâce à son alimentation
automatique, a souligné Raphaël Beaufret,
coresponsable de l'Agence du numérique
en santé. |
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Sécuriser
l’accès aux données ...
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Les nombreuses attaques touchant des hôpitaux
presque tous les mois le démontrent : la numérisation
de la santé, du côté des services aux usagers comme
des outils métiers des professionnels de santé,
s’accompagne de nouvelles vulnérabilités. Une bonne
partie des actions sont ainsi destinées à sécuriser.
Que ce soit avec le déploiement de l’identifiant
national de santé pour fiabiliser les données patients
et donc améliorer la prise en charge ou d’outils
d’authentification plus sûrs : ProConnect pour
les médecins et l’application e-carte Vitale pour les
usagers…
La généralisation de cette
identité numérique sécurisée n’est toutefois pas
attendue avant fin 2023, voire 2024. Nous
sommes bien conscients que l’authentification aux
services est un point névralgique, à la fois en termes
d’usage et de sécurité, reconnaît le coresponsable du numérique en
santé. Le ministère prévoit également, et surtout,
de déployer un plan
pluriannuel pour renforcer la cybersécurité
de l’ensemble des acteurs de santé, à commencer par
les hôpitaux et établissements médico-sociaux.
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Évolution
de l'agence du numérique en santé ...
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Pour réussir
la mise en œuvre des actions répertoriées dans
sa nouvelle feuille de route, l'ANS appliquera la
méthode éprouvée ces trois dernières années.
À savoir la « coconstruction » et
l’approche des « petits pas », afin
d’éviter
les pyramides, les jardins à la française et les
effets tunnel démobilisateurs, peut-on
lire en introduction de la feuille de route. Une
concertation en ligne ainsi qu’un tour des régions
ont ainsi été lancés pour recueillir jusqu’au
14 mars les points de vue des acteurs de l’écosystème
– entreprises, administrations, associations,
professionnels de santé – et leurs bonnes idées. |
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D’ici là,
le ministère prépare également un décret pour réaffirmer
le positionnement de l'ANS, notamment à la suite des
conclusions d’un rapport de l’inspection générale
des Affaires sociales sur la gouvernance du numérique
en santé resté confidentiel. Il s’agira de préciser
et renforcer ses missions, en lui donnant notamment plus
de poids dans les décisions, en attendant une éventuelle
transformation en direction centrale.
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