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L’utilisation d’une identité
numérique certifiée est notamment plébiscitée
pour l’accès aux sites
administratifs, aux banques, et aux
téléconsultations.
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C’est
un sondage qui arrive à point nommé.
Alors que le ministère de l’Intérieur
doit lancer, d’ici à la fin du mois,
sa propre application mobile d’identité
numérique sécurisée, l’Association
pour le commerce et les services en
ligne ( Acsel) a publié récemment
les résultats de son Baromètre
de la confiance numérique. Réalisé
chaque année depuis 2009, ce sondage
permet de jauger le niveau de confiance
qu’ont les Français dans le numérique
et notamment dans l’identité numérique.
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L'Acsel est
la principale association transversale
du numérique en France dont la
mission est l'accélération de la
transformation numérique. |
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À ce niveau, FranceConnect tire son épingle
du jeu, avec un niveau de confiance jamais
atteint, à 70 %, contre 65 % en
2020 et 2019. Et ce dans un contexte où
les escroqueries en ligne sont jugées de
plus en plus fréquentes par 64 %
des internautes sondés. Les hameçonnages (phishing)
figurent parmi les arnaques les plus
courantes, assez loin devant les fraudes
bancaires. En revanche, 41 % des sondés
assurent avoir déjà vu leur propre identité
ou celle d’une autre personne usurpée, et
12 % au cours des 6 derniers mois.
Les acteurs publics continuent
d’inspirer le plus de confiance
lorsqu’il s’agit de fournir une identité
numérique. Rien d’étonnant, dans la
mesure où les sondés accordent de manière
plus générale leur confiance aux sites
administratifs (70 %) plutôt que dans
les sites de e-commerce (61 %) ou les réseaux
sociaux (35 %). L’Assurance maladie (Ameli)
et les Impôts arrivent ainsi en tête, avec
un niveau de confiance de 84 et 83 %,
devant les banques (73 %), La Poste et
les fournisseurs d’énergies (66 %),
les opérateurs télécoms (52 % ont
confiance en Mobile Connect et Moi d’Orange,
pourtant disponible dans FranceConnect. Les
géants américains Facebook et Google, dont
les outils d’identification sont pourtant
très répandus, arrivent bons derniers,
avec 36 % de confiance.
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Les Français
interrogés par l’Acsel estiment par
ailleurs qu’une authentification à deux
facteurs serait le moyen le plus efficace
de lutter contre les escroqueries en ligne
(61 % se disent par ailleurs favorables
à l'authentification biométrique), comme
le proposent déjà massivement les
banques pour vérifier votre identité
avant un achat sur Internet, via un code
envoyé par SMS sur votre portable, ou en
débloquant la transaction directement
dans leur application mobile. |
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Jusqu’à
récemment, les identités numériques de
FranceConnect restaient cantonnées au
niveau faible, c'est-à-dire un simple
couple d’identifiant/mot de passe, sans
vérification supplémentaire. Seule La
Poste répond aujourd’hui à ce niveau
d’exigence au sein de l’univers
FranceConnect. Mais cela devrait bientôt
changer avec l’arrivée de l’identité
numérique du ministère de l’Intérieur.
Adossée à la carte nationale d’identité
électronique, puis aux autres titres
d’identités électroniques dans un
second temps, l’application mobile
permettra aux Français de se connecter à
des services en ligne à un niveau élevé
de confiance. La carte d’identité fait
en effet office de premier facteur (matériel)
d’authentification, et son code PIN, de
second facteur d’authentification, mémoriel
cette-fois.
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