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Le premier
jour des élections professionnelles de la fonction
publique, jeudi 1er décembre,
a été marqué par plusieurs couacs s’agissant du
vote électronique. Ce mode de scrutin a même été
purement abandonné dans les directions départementales
interministérielles. Une situation vivement déplorée
par nos syndicats, qui craignent des impacts sur la
participation.
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Bérézina,
fiasco, désordre… nos
syndicats sont très clairs et
ont rivalisé de termes catastrophistes
pour critiquer l’organisation du premier jour
des élections professionnelles de la fonction
publique jeudi 1er décembre,
jour d'ouverture du vote dans les seules
administrations ayant recours au vote électronique.
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L'ouverture
du scrutin électronique ne s'est pas déroulée sans
difficultés, en effet, en particulier dans la fonction
publique d’État où cette modalité de vote était généralisée
cette année. Plusieurs problèmes de connexion aux
plates-formes de vote ont ainsi été recensés dans
l’éducation nationale, à Bercy ou à la Culture.
Dans certaines de nos DDFiP, notamment, l'accès à la
plate-forme de vote a même été coupé pendant
plusieurs heures, le temps de sa maintenance.
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Mais c'est
un autre cas qui a bien retenu l'attention de
nos organisations syndicales et a suscité leur ire :
l'abandon pur et simple, et à la dernière minute, du
vote électronique pour les opérations de vote des
comités sociaux d'administration (CSA) de proximité
des directions départementales interministérielles
(DDI). Pas moins de 29.000 agents étaient appelés
à voter pour ce scrutin.
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Listes électorales non fiables ...
L'abandon de cette solution de
vote par le ministère de l'Intérieur fait suite à
plusieurs problèmes de fiabilisation des listes électorales,
des écarts ayant été constatés entre les listes établies
localement et celles qui avaient pu être intégrées
dans les solutions informatiques de vote. D'un côté,
des agents en fonction n'étaient pas inscrits sur les
listes dans certains cas et de l'autre, certains
n’auraient pas dû y être inscrits, tels que des
agents en retraite ou même des agents décédés. Du
vrai n'importe quoi...
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Crainte d’une forte abstention
Reste une problématique préoccupante :
l'impact sur la mobilisation des électeurs que
pourraient avoir ces difficultés autour du vote électronique.
Lors des élections professionnelles de la fonction
publique de 2018, où la participation était passée
pour la première fois sous la barre des 50 %, nos
syndicats n’avaient pas hésité à cibler les
dysfonctionnements du vote électronique pour expliquer
une telle baisse de la participation. Des critiques que
nos représentants du personnel ont totalement raison de
renouveller aujourd'hui au vu des premiers graves
dysfonctionnements constatés jeudi.
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pour accéder à notre liste électorale
CFDT - CFTC |
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