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La
participation est en baisse de près de 6 points
dans la fonction publique d’État, où moins
d’un agent sur 2 a pris part au vote. Tous
les ministères sont concernés par cette baisse.
Certains de nos syndicats, à juste raison, dénoncent le recours au vote électronique
pour expliquer cette chute de la mobilisation.
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Beaucoup
le redoutait, les tendances l’attestent
aujourd’hui : la désaffection des agents
publics pour les élections professionnelles se
confirme. Selon les dernières
données dévoilées
par le ministère de la Transformation et de la
Fonction publiques, le taux de participation est
en effet passé sous la barre des 50 % dans
la fonction publique d’État à l’issue du
scrutin qui s’est tenu du 1er au
8 décembre.
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2 216 962 agents
de l’État étaient appelés aux urnes en ce mois de décembre.
Ce sont au final seulement 995 288 agents qui
ont pris part au vote, soit un taux de participation de
44,90 %. C’est 5,90 points de moins (soit
une baisse de 11,61 %) que lors du scrutin de 2018,
où la participation avait atteint 50,80 % dans la
fonction publique d’État. Elle accusait alors déjà
en recul de 1,5 point par rapport à 2014. (
A noter, à la DDFiP du Pas-de-Calais, le taux de
participation a été de 77 %.)
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Tous
les ministères ont été touchés ...
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Dans
le détail, la participation baisse dans tous les ministères,
même dans ceux où la mobilisation est
traditionnellement la plus importante. Le taux de
participation aux élections a ainsi atteint 75,90 %
au ministère de l’Intérieur (contre 81,90 % en
2018), 67,10 % à Bercy (contre 73,30 % en
2018), 60 % au ministère du Travail (contre 69,10 %
en 2018) et 58,20 % aux ministères de la
Transition écologique et de la Cohésion des
territoires (contre 73,60 % en 2018).
La mobilisation baisse également
aux ministères des Armées (61,80 % de participation
contre 69,60 % en 2018), de la Justice (59,10 %
contre 63 %), au Quai d’Orsay (52,90 %
contre 55 %), au ministère de la Santé (51,10 %
contre 55 %), à celui de l’Agriculture (45,90 %
contre 63,10 %), au sein des services du Premier
ministre (42,50 % contre 44,50 %), à l’Éducation
nationale (39,80 % contre 42,60 %) et à l’Enseignement
supérieur (19,20 % contre 30,50 %). À la
Culture, en revanche, le taux de participation se
stabilise à 52,40 % après 52,80 % en 2018.
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Le
responsable de cette baisse :
le vote électronique
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Pour
plusieurs de nos syndicats, le responsable de cette
baisse de la participation est très clair : le
vote électronique, qui était généralisé pour la
première fois cette année dans la fonction publique.
Ce recul significatif de la participation est
largement imputable aux multiples dysfonctionnements
observés dès le premier jour dans l’organisation
matérielle du scrutin. Il s’agit de carences
dont les employeurs publics et au premier chef le
gouvernement portent l’entière responsabilité.
Il
y a eu de multiples obstacles rencontrés par des milliers d'agents pour voter, et
notamment la généralisation du vote électronique
qui était une erreur dans certaines administrations
… Entre
des problèmes d’identifiants et mots de passe, des
lignes téléphoniques support saturées, des serveurs
entiers qui buggent et se bloquent, des
agents en fonction qui n'étaient pas inscrits sur les
listes alors que certains n’auraient pas dû y être inscrits,
tels que des agents en retraite ou même des agents décédés. Du
vrai n'importe quoi...
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il fallait vraiment être motivé
pour voter. |
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Le gouvernement porte une lourde responsabilité dans
cette baisse de la participation. Son obstination
d'imposer le vote électronique alors qu’il est
mal préparé et
mal installé fragilise la participation depuis
plusieurs scrutins...
Et c’est bien regrettable
…
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CFTC
DDFiP Pas-de-Calais vous souhaite de très bonnes
fêtes de fin d'année.
Cliquer
sur l'image |
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