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Malgré
quelques avancées, l’égalité
femmes-hommes n’est pas encore acquise.
La situation des femmes n’est pas encore
égale à celle des hommes. Aujourd’hui
encore être une femme conditionne à la
fois le métier, la rémunération, le
type de contrat ou encore la durée du
travail. Sans parler de la charge
mentale, des charges domestiques, du temps
et des soins apportés aux enfants, mais
aussi aux personnes âgées ou handicapées.
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Égalité entre les femmes et les hommes : où en sommes-nous ? |
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Les
chiffres sont accablants. En termes
d’emploi, le temps partiel subi concerne une
femme sur cinq et moins d’un homme sur
vingt. Sur 87 familles professionnelles répertoriées,
seulement 18 % sont considérées
comme mixtes. Aussi, les femmes restent
moins nombreuses sur le marché du travail :
83 % (contre 93 % pour les
hommes) et occupent beaucoup plus souvent
des emplois à bas salaires. |
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L’écart
de revenus, qu’il s’agisse des
salaires, des retraites ou sur le capital
est de l’ordre de 25 à 28 %. Les
femmes gagnent en moyenne 28,5 % de
moins que les hommes. Dans le secteur privé,
elles gagnent 16,8 % de moins, en équivalent
temps plein. Même à poste égal et à expérience égale, les femmes
sont moins bien payées que leurs
homologues masculins. Cet écart de salaire, d’environ 10 %, représente
de la discrimination pure, que rien ne
peut expliquer et encore moins justifier !
L’Institut national de la statistique et
des études économiques (Insee) précise même
qu’accéder aux 3 % d’emplois
les mieux rémunérés est deux fois plus
probable pour les hommes que pour les
femmes. Cela fait partie des inégalités que la crise
sanitaire a exacerbées. |
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Certes,
aux finances publiques, un agent et une
agente du même grade ont le même
salaire. Mais, il y a parfois une autre
forme d’inégalité entre hommes et
femmes dans nos services. En France métropolitaine,
il y a 96 départements et seulement 25
femmes directrices, ce qui fait environ 27
% d’elles à la tête d’une direction
départementale et forcément 73 %
d’hommes. On est très loin de l’égalité…
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«
Les femmes qui sont au front, en première
ligne, deviennent enfin visibles » |
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Elles sont
infirmières, aides-soignantes,
sages-femmes, auxiliaires de vie, femmes
de ménage, caissières ou encore
enseignantes… et ont
été fortement mobilisées dans la lutte
contre la crise du Covid-19 :
86 % d’infirmières, 66 % de
professeurs des écoles, 78 % dans
les métiers de la santé et du soin, 70 %
des agents d’entretien. Mais, pendant le
1er confinement,
notons que 21 % des mères ont cessé
de travailler pour s’occuper de leurs
enfants, contre 12 % des pères. Dans
le même temps, 70 % des femmes ont géré
quotidiennement le travail scolaire de
leurs enfants, contre 32 % des
hommes. |
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De manière
globale, ces écarts, qu’ils relèvent
de la discrimination directe ou indirecte,
sont inacceptables et vont à l’encontre
du principe
« un salaire égal pour un travail
de valeur égale » inscrit
dans la loi depuis 1972. Mieux
comprendre les inégalités économiques
liées aux discriminations de sexe et
leurs impacts dans le monde du travail est
le meilleur moyen de lutter contre ces inégalités
profondément ancrées. |
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