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Les
chiffres n’ont hélas pas démenti les prévisions.
L’inflation a bien dépassé les 6 % en octobre
dernier. Les salaires, eux, ont été revalorisés
de 3 % en moyenne, entre juin 2021 et juin 2022. Nul
besoin de sortir une calculatrice pour constater que
le compte malheureusement n’y est pas : cela
ne suffira pas à compenser les pertes de pouvoir
d’achat pour les travailleurs qu’ils soient du
privé ou du public.
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Pendant
ce temps là, nos PME( Petites et Moyennes Entreprises)
soumises aux mêmes conditions que les ménages,
resserrent de plus en plus leurs marges … dans le
meilleur des cas. Dans le pire, elle se voient menacées
de mettre la clé sous la porte.
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Mais,
face à cette crise majeure, tout le monde ne se sert
pas la ceinture. Certaines entreprises enregistrent des
profits colossaux, sans aucune mesure avec les résultats
de leurs exercices précédents. Est-ce le fruit
d’investissements ? D’ une stratégie
centrée sur l’innovation ? D’une montée en
gamme de leurs produits ? Non, pas du tout… Cela
provient tout simplement de l’accroissement des prix
sur le marché. Autrement dit un effet d’aubaine.
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Pour
prendre l’exemple frappant de l’agroalimentaire,
est-il normal de voir les paniers des ménages subir les
conséquences d’une inflation de 12 %,
sachant que les plus précaires ne pourront y
faire face, tandis que les grands groupes du secteur
enregistrent de superprofits, que les dividendes des
actionnaires griment en flèche, à l’instar des rémunérations
de leurs hauts dirigeants ? Il en est de même pour
l’énergie, le carburant, le fret maritime …
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Il
ne s’agit pas de pointer les coupables. Il s’agit
simplement de justice sociale. Et la question se pose
de manière d’autant plus aiguë que la France
s’installe des « boucliers » pour
empêcher
les ménages les plus modestes, les indépendants
, les PME – TPE de basculer dans la pauvreté. Ces
boucliers se financent. Est-il censé de considérer
que ces revenus hors normes issus de la crise doivent
servir à contrer les effets de cette même crise sur
les travailleurs ? Non, bien sûr, et c’est
pour faire face aux dépenses publiques
exceptionnelles que la C F T C est favorable à cette
taxation
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Au-delà
de cette mesure fiscale essentielle et tandis que les
négociations salariales se sont ouvertes, que la C F
T C
se bat vigoureusement pour obtenir une
revalorisation des grilles salariales, nous appelons
aussi les employeurs ayant réalisé ces bénéfices
exceptionnels de les partager avec leurs salariés…
En cessant de renâcler.
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