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Les écarts
de rémunération entre hommes et femmes se réduisent
lentement . En effet, s’il est impossible de nier que des différences
notables de rémunération au sein de la fonction
d’État persistent, elles tendent néanmoins à se
réduire lentement depuis dix ans.
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Le
constat était plutôt attendu. Les écarts de rémunération
entre les femmes et les hommes restent une réalité
dans la fonction publique d’État. C’est du
moins l’analyse que dresse le dernier Rapport
annuel sur l’état de la fonction publique
dévoilé cette semaine par la Direction Générale
de l’Administration et de la Fonction Publique (DGAFP). |
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On y apprend que, sur l’ensemble des paies
gérées par la Direction Générale des Finances Publiques,
qui concernent 95 % des fonctionnaires de l’État,
en 2021, la rémunération mensuelle brute des femmes
s’élevait à 3 219 euros, contre 3 740 euros
pour celle des hommes. Soit un écart de 552 euros.
L’écart de rémunération moyen en équivalent
temps plein est de 12 % et est très variable d’un ministère à l’autre, explique le rapport… Mais toujours en défaveur
des femmes.
Il s’élève par exemple à
– 2,7 % pour le ministère de la Justice et –
26,7 % pour celui des Affaires étrangères. Des
disparités de situation qui proviennent
principalement de l’effet de ségrégation entre les
corps de chaque ministère. Dans
9 des ministères, cet effet explique au moins
les deux tiers des écarts de rémunération sexués, précise
le document.
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Un écart
moyen de 12 %
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Un effet
de structure également lié au fait que les femmes
n’occupent pas, en moyenne, les mêmes emplois que les
hommes. Elles sont globalement surreprésentées au sein
des corps qui rémunèrent en dessous de la rémunération
moyenne du ministère et sous-représentées dans les
corps qui rémunèrent au-dessus de cette moyenne. À
l’exception des ministères de la Justice, de la
Culture et de l’Écologie, la proportion de femmes
dans la catégorie C est de 27 à 41 points
supérieure à celle de la catégorie A +. Un état
de fait à ne pas négliger pour expliquer les écarts
de rémunération.
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Pourtant,
des différences restent marquées au sein même d’une
catégorie et sont même les plus notables dans la
catégorie A +, et principalement dans les ministères
de l’Économie et de la Défense, avec un écart
constaté sur la rémunération brute en équivalent
temps plein (EQTP) de 910 euros entre les hommes et
les femmes. Une différence est également très marquée,
toujours dans la catégorie A +, au sein des ministères
de la Justice et de l’Enseignement supérieur, avec un
écart de 603 euros et de 482 euros pour les
magistrats.
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À noter
que les écarts sont moins marqués au sein des catégories B
et C et notamment sur les métiers techniques et
administratifs. Avec, par exemple, un écart constaté
de 73 euros sur les métiers administratifs de catégorie
B et de 133 euros sur les professions
administratives, toujours en catégorie B.
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Face à ce
tableau plutôt sombre, le rapport met pourtant en évidence
une réduction de l’écart de rémunération entre les
femmes et les hommes de la fonction publique d’État
depuis dix ans. Entre 2011 et 2021, d’après les
données de notre DGFiP, l’écart de rémunération
brute en défaveur des femmes s’est réduit. Il a
reculé notamment grâce à la diminution de l’effet
temps partiel. Ainsi, en rémunération brute et EQTP,
l’écart de rémunération entre les femmes et les
hommes dans la fonction publique de l’État a reculé
de 3,6 points. Ce n’est certes pas énorme, mais
au moins, cela va dans le bon sens pour l’avenir.
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