Le
droit à la déconnexion sujet de préoccupation
des employeurs dans le cadre
des démarches de qualité de vie
au travail
Les
décideurs, locaux et nationaux,
doivent mettre au cœur des
préoccupations de chacun le sujet
essentiel du droit à la déconnexion,
à la vue des enjeux
tant en matière de santé et d’engagement
des agents publics. Il est
donc préconisé qu’ils s’inspirent
en ce domaine d’une liste
de bonnes pratiques telles que
l’élaboration d’une charte
sur le temps de travail,
la diffusion en interne
d’un guide de bons
usages des outils digitaux ou encore
l’instauration d’une journée
sans courriel.
L’instauration
d’une journée sans courriel peut
en effet permettre aux
collaboratrices et aux collaborateurs
de communiquer autrement et de les
sensibiliser au droit à la déconnexion.
L’affichage automatique d’un pop-up
sur l’écran de l’ordinateur qui invite
l’agent public à respecter
ses temps de repos et
celui des autres constitue également
une bonne piste de prévention
du travail sur écran qui favorise
le droit à la déconnexion.
Pendant les périodes de congés,
les repos, les arrêts
maladie ou maternité, le portable
doit aussi être désactivé.
Le
droit à la déconnexion doit être
pleinement intégré dans une charte
sur le temps de travail au sein
du règlement
intérieur des services
administratifs concernés.
Certains employeurs prônent
dans le même état d’esprit,
la fermeture des serveurs
et des messageries électroniques
le soir et le week-end
tout en s’assurant de la continuité
de l’activité de service
public en dirigeant les demandes
vers d’autres interlocuteurs. |