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Mesures
salariales, élections professionnelles,
protection sociale complémentaire…
Passage en revue, en ce début d’année
2022, des mesures qui nous impactent
ou nous
impacteront dans les prochains
mois.
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Ce
début d’année ne se résume pas
aux mesures de gestion de la crise
sanitaire dans la fonction publique
– notamment avec le retour
du télétravail contraint.
L’année 2022 est déjà et
sera en effet marquée par plusieurs
changements de taille. Des changements
à long terme également, mais dont la
concrétisation pourrait aussi dépendre
de la majorité qui sortira des urnes
à l’issue des élections présidentielle
et législatives.
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Mesures
et discussions salariales.
Ce
1er janvier
a été marqué par l’entrée en vigueur
de plusieurs mesures salariales en faveur
notamment des agents publics les moins
bien payés, ceux de la catégorie C.
Pour tenir compte de la nouvelle
revalorisation du Smic, l’indice minimum
de traitement a ainsi été légèrement
relevé.
L’organisation des carrières des catégorie C
se voit également légèrement modifiée en
ce début d’année, avec une réduction
du nombre de certains échelons et de la
durée de certains grades. Au-delà, ce début
d’année sera marqué par la poursuite
de la Conférence sur les perspectives
salariales dans la fonction publique, qui
doit aboutir d’ici le mois de février
à un diagnostic
des fragilités du système et
à formuler
des propositions ambitieuses d’évolution, selon
le gouvernement. À l’issue de cette
conférence, la ministre de la
Transformation et de la Fonction
publiques, Amélie de Montchalin,
souhaite même que soit engagée, courant
2022, une négociation
sur les rémunérations et
carrières dans la fonction publique. Une
négociation salariale encore hypothétique,
tout dépendant notamment des résultats
qui sortiront des urnes au printemps. Lancée
en juillet dernier par le gouvernement,
cette conférence a toutefois un peu (
beaucoup ) de plomb dans l’aile, puisque
4 de nos syndicats (CGT, FO, FSU et
Solidaires) ont décidé de la quitter,
insatisfaits, notamment, comme les autres
syndicats restés présents, de
l’absence de perspective de
revalorisation générale. Notre point
d’indice, pour rappel, est gelé depuis
le début du quinquennat. |
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Les
élections professionnelles.
Elles
se tiendront le 8 décembre prochain.
Le scrutin s’annonce d’ores et déjà
unique à plus d’un titre. Ces élections
verront notamment la généralisation du
vote électronique dans la fonction
publique d’État. Après avoir été
testée en 2014 et en 2018, cette
modalité de vote y deviendra en effet la
règle (sauf dérogations). Un véritable
défi organisationnel pour certaines
administrations. Le scrutin de décembre
2022 sera également marqué par la
mise en place de la nouvelle cartographie
des instances de dialogue social, pour
lesquelles les agents publics seront amenés
à élire leurs représentants. Exit en
effet les Comités Techniques Locaux(CTL)
et les Comités d’Hygiène, de Sécurité
et des Conditions de Travail (CHSCT),
fusionnés en Comités Sociaux Locaux (C S
L) en
application de la loi de transformation de
la fonction publique du 6 août 2019.
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La
mise en œuvre de la réforme de la
protection sociale complémentaire.
Après
l’ordonnance de février 2021 qui a
notamment acté le principe d’une
participation obligatoire des employeurs
publics à la complémentaire santé de
leurs agents, l’année 2022 sera en
effet marquée par la poursuite des
discussions sur les modalités de mise en
œuvre de cette réforme de la protection
sociale complémentaire dans la fonction
publique. Et notamment dans le versant État.
À ce propos, le gouvernement a présenté,
ce jeudi 6 janvier à nos
syndicats, la version finale du
projet d’accord interministériel dont
les modalités d’application devront être
discutées au niveau de chaque ministère.
Ce projet d’accord définit notamment un socle interministériel
minimal de garanties destinées
à couvrir les frais de santé par des
contrats collectifs et
non plus individuels comme aujourd’hui.
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