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Avec la dématérialisation
de la carte Vitale sur smartphone, la Sécurité
sociale poursuit des objectifs de simplification
et de sécurisation aussi bien dans le monde
physique que virtuel, avec l’élévation du
niveau d’authentification aux services numériques
en santé.
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L’expérimentation
démarrée en 2019 s’étend cet automne à 6 autres
départements, avant une possible généralisation
l’an prochain.
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L’application carte Vitale ne se substituera pas à la
carte Vitale, comme la carte Vitale ne s’est pas
entièrement substituée au papier. Le message porté la Caisse nationale de l’assurance
maladie (Cnam), est
clair : il n’est pas question de faire du
smartphone la condition d’accès aux soins. Depuis
2017, la Sécu travaille en effet sur la conception
d’une application mobile, APCV, dans laquelle serait
conservée une version numérique de la fameuse carte
à puce verte.
Déjà à son lancement, en
1998, l’objectif de la carte Vitale était d’améliorer
l’identification des assurés lors d’une
consultation médicale afin de sécuriser et d’accélérer
le remboursement des frais de santé. Ladite carte a
ensuite connu une seconde évolution majeure, en 2007,
avec une nouvelle version accompagnée d’une
photographie du détenteur pour limiter la fraude.
Avec cette e-carte Vitale désormais, l’assurance
maladie entend pousser encore un peu plus loin cette
logique. Même si la lutte contre la fraude ne figure
pas parmi les objectifs affichés du projet.
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Généralisation prévue en 2023.
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La
phase d’expérimentation de l’application a démarré
fin 2019 dans 2 départements pilotes et doit s’étendre dans les
prochaines semaines à 6 autres départements. Il
s’agit moins cette fois de vérifier la simplicité
d’usage de l’application que sa capacité à
absorber un plus grand volume d’utilisateurs, avant
une généralisation attendue en 2023.
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Parmi les
professionnels de santé, le chantier ne suscite
ni grand enthousiasme ni levée de boucliers,
mais plutôt de l’indifférence. C’est
rare qu’un patient se présente sans carte
Vitale, mais cela arrive qu’elles soient détériorées,
empruntées, ou parfois volées, témoigne
un médecin généraliste. Si cela peut
aider à sécuriser les choses, pourquoi pas,
mais je ne suis pas policier, et ce n’est pas
mon rôle de contrôler l’identité des
patients, confie ce membre du syndicat de généralistes
CSMF (Confédération des Syndicats Médicaux
Français) |
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