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Alors
que le ministre de la Transformation et de la
Fonction publiques fait de l’attractivité sa
priorité, une forte majorité des personnes
interrogées dans l’enquête pour l’Observatoire
des politiques publiques réalisée par l’Ifop
n’est pas attirée par la fonction publique. Les
plus jeunes pointent du doigt les rémunérations et
les conditions de travail difficiles de certains métiers.
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La
loi de transformation de la fonction publique, promulguée
le 6 août 2019, ambitionnait de bâtir une
fonction publique plus agile, ouverte et attractive.
Deux ans après cette grande réforme, on peut sérieusement
s’interroger sur comment les Français perçoivent la
fonction publique.
Elle séduit aujourd’hui une
minorité de Français et attire donc de potentiels
talents : 17 % des personnes interrogées déclarent
pouvoir avoir envie d’intégrer la fonction publique
dans les prochaines années. Dans le détail, trois
principaux clivages sont constatés. D’une part, un
clivage générationnel émerge : les jeunes sont
surreprésentés dans la volonté de s’investir dans
la fonction publique (31 % des moins de 25 ans
contre seulement 11 % des 50-64 ans, ce qui
peut paraître logique pour cette dernière tranche d’âge
compte tenu des barrières liées à l’âge dans la
plupart des concours).
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Parmi les
Français souhaitant potentiellement intégrer la
fonction publique dans les années à venir, 63 %
déclarent être séduits par la garantie de
l’emploi liée à celle-ci : cette stabilité
salariale est de loin la première raison poussant
à s’engager dans la fonction publique. Notons
que le prestige de la fonction publique n’est
que très peu mentionné, suggérant de
potentielles carences d’image (10 %, mais
tout de même 23 % chez les moins de 25 ans). |
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En outre,
les raisons de ne pas intégrer la fonction
publique se révèlent hétérogènes et diverses.
Parmi les motifs principaux, 53 % des
personnes interrogées déclarent ne pas souhaiter
changer de métier, un quart (25 %, et 33 %
des 18-24 ans) citent le niveau de rémunération
trop bas et 24 % le mode de fonctionnement
supposé rigide ou lourd de l’administration.
Les conditions de travail de certains métiers
(gendarmerie, gardiens de prison, etc.) sont également
citées par 15 % de ceux qui ne sont pas tentés
par la fonction publique. Sur cet item, le
pourcentage grimpe à 23 % chez les 18-24 ans. |
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Pour
pallier les carences de la fonction publique, des
leviers d’action émergent dans l’opinion.
Proposer des rémunérations plus compétitives
(82 %), apparaît comme un vecteur auprès
des Français pour rendre la fonction publique
plus attractive. |
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Enfin,
sur le sujet brûlant de la privatisation du
statut de la fonction publique, près d’un Français
sur deux (43 %) considère que le statut
devrait être aligné sur le droit du travail privé.
Les générations les plus âgées (48 % chez
les 50 ans et plus) sont davantage favorables
à cette privatisation que les jeunes (34 %
chez les moins de 25 ans).
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Cette
enquête pour l’Observatoire des
politiques publiques réalisée par l’Ifop a été
menée par questionnaire auto-administré en ligne
les 4 et 5 octobre 2022 auprès
d’un échantillon de 1 013 personnes
représentatif de la population française âgée
de 18 ans et plus. La représentativité de
l’échantillon a été assurée par la méthode
des quotas (sexe, âge, profession du chef de
famille) après stratification par région et catégorie
d’agglomération. |
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