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Pour ce faire, la direction générale de
l’administration et de la fonction
publique (DGAFP) vient d’élaborer un
projet de guide des outils statutaires et
disciplinaires de lutte contre ces
violences au sein de la fonction publique.
Ce projet de guide a été présenté aux
représentants du personnel et des
employeurs le 7 décembre, lors
d’une réunion du comité de suivi de
l’accord de 2018.
Ce
guide, explique la DGAFP, a pour objectif d’accompagner
les employeurs publics confrontés à de
tels comportements dans la prise en charge
des victimes et le traitement des auteurs
de ces actes... |
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Réagir plus vite
Surtout,
il pousse les employeurs publics à être
plus proactifs dans le traitement et la
sanction des faits de violence sexistes ou
sexuelles. Lorsque de tels actes se
présentent au sein d’une organisation
publique, il appartient aux employeurs de
prendre sans attendre les mesures
d’urgence de prise en charge des
personnes qui subissent ou ont subi ces
violences et de les protéger en prenant,
au besoin, les mesures conservatoires
permettant d’éloigner du service la
personne mise en cause, souligne la
direction. Et d’appeler ces employeurs
à mettre en œuvre, le cas échant, les
procédures répressives prévues par le
code pénal ou les procédures
disciplinaires prévues par le statut de
la fonction publique.
Dans
le détail, le projet de guide est divisé
en deux parties. La première définit les
actes et comportements susceptibles d’être
qualifiés de violences sexistes et
sexuelles. La seconde partie détaille les
mesures managériales comme disciplinaires
dont disposent les employeurs pour
accompagner les agents victimes de tels
actes, pour mettre un terme à ceux-ci
mais également pour sanctionner les
agents qui en seraient les auteurs. |
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164 sanctions en 2019
Selon
les données contenues dans le rapport
annuel sur l’état de la fonction
publique, 164 sanctions
disciplinaires ont été prises à
l’encontre d’agents de l’État en
2019 pour des faits de violences
sexuelles et sexistes. Dans le détail, 53 révocations
ont été prononcées, ainsi que 49 exclusions
temporaires de fonctions. Vingt-quatre blâmes
ont par ailleurs été prononcés. |
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