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L’ensemble
des syndicats et des employeurs ont signé,
ce mardi 13 juillet, l’accord sur la
mise en œuvre du télétravail dans la
fonction publique. Les employeurs doivent désormais
engager, d’ici la fin de l’année,
des négociations pour décliner cet accord.
La création d’une “indemnité télétravail” est
aussi confirmée.
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L’ensemble
des représentants du personnel
et des employeurs ont approuvé
l’accord sur
la mise en œuvre du télétravail
dans la fonction publique que le
gouvernement soumettait à leur
signature ce mardi 13 juillet.
Celui-ci a été signé par
les employeurs
territoriaux et hospitaliers
ainsi, que par les 9 syndicats
de la fonction publique sans
exception (CGT, CFDT, FO, Unsa,
FSU, Solidaires, FA-FP, CFE-CGC
et CFTC).
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Une
unanimité rare. Le dernier accord signé,
celui sur l’égalité professionnelle
entre les femmes et les hommes, en 2018,
était bien majoritaire mais n’avait pas
été signé par la CGT ni par FO. Le
protocole d’accord de 2015 sur les
parcours professionnels, les carrières et
les rémunérations (PPCR), quant à lui,
avait été appliqué malgré la
non-signature de la CGT, de FO et de
Solidaires.
Cet accord donne pour
la première fois un cadre clair et
concerté pour les modalités de mise en œuvre du télétravail dans les trois
versants de la fonction publique, ce qui
représente une véritable avancée
sociale,
a déclaré le ministère de la
Transformation et de la Fonction
publiques.
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Socle
commun aux 3 versants
Fort
des enseignements de la crise sanitaire,
l’accord vise à améliorer
le recours au télétravail
dans la fonction publique en mettant
notamment l’accent sur le volontariat
des agents publics, la réversibilité
du choix de télétravailler ou encore
l’alternance nécessaire entre travail
sur site et en distanciel. Une meilleure
articulation avec les conditions de vie au
travail est également attendue.
L’accord
vise
à créer un socle commun aux
trois versants de la fonction publique (État,
territoriale, hospitalière) et constitue le cadre dans lequel devra s’inscrire le dialogue social à
tous les niveau. En
ce sens, il
doit servir, pour les parties, de point
d’appui à la négociation de proximité
en vue de favoriser le développement du télétravail
au bénéfice des agents et des usagers du
service public..
Si
des évolutions réglementaires seront
prises en application du texte, les
employeurs publics de proximité des trois
versants auront surtout l’obligation, s’ils
ne l’ont pas déjà fait,
d’engager des négociations avant le
31 décembre prochain pour décliner
l’accord signé, qui constitue le socle minima. Lors de ces négociations, les parties pourront
conserver les accords existants conformes
au présent accord, les compléter si nécessaire
par avenant ou les renégocier sur ces
bases.
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Une
indemnité de 220 euros par an
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Autre
axe important de l’accord : la création
d’une indemnité forfaitaire pour
compenser les frais liés à la pratique
du télétravail. Cette indemnité sera de
2,50 euros par jour de télétravail
dans la limite de 220 euros annuels,
soit 20 euros par mois. Pour rappel,
le projet initial de l’exécutif
retenait le principe d’un plafond à 10 euros
par mois. À noter aussi, dans la version
finale du texte, la suppression du seuil
de déclenchement de l’indemnité initialement
prévu – à partir de 35 jours de télétravail
par an. L’indemnité sera ainsi versée
dès le premier jour de télétravail.
Un
décret et un arrêté doivent désormais
être pris pour préciser les modalités
d’application de cette indemnité télétravail,
modalités qui ont vocation à
s’appliquer dès septembre dans les
trois versants de la fonction publique :
État, territoriale et hospitalière.
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Nos
syndicats sont satisfaits mais
vigilants
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S’ils reconnaissent
des avancées obtenues dans le
cadre de l’accord sur le télétravail,
nos organisations
syndicales restent vigilantes quant à ses
modalités de mise en œuvre.
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Côté
CFTC : Cet
accord est historique, il doit désormais
être effectif.
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Côté
F O : Cet
accord n’est
qu’une première étape. Nous serons
vigilants sur le fait que les crédits nécessaires
pour compenser le coût du télétravail
ne soient pas ponctionnés sur des crédits
actuels, mais bien inscrits comme des crédits
supplémentaires dès 2022
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Côté
CFDT : C’est un accord-cadre équilibré,
qui contient de vraies avancées pour les
agents et constitue un cadre solide pour
les négociations de proximité.
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