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Les députés
ont voté
en commission la création d’un
fonds d’innovation écologique en 2022. De
quoi financer l’appropriation
par les agents publics de pratiques
vertueuses en matière de transition écologique au sein de
l’État.
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Après les ressources humaines, l’égalité
femmes-hommes, les conditions de travail
et la transformation publique au sens
large, c’est au tour de l’écologie
d’avoir son fonds de financement au sein
de l’État. Un amendement au
projet de loi de finances 2022 d'Éric
Alauzet, député du Doubs, a été
adopté en commission des lois de l’Assemblée
pour acter la création d’un fonds
d’innovation écologique en 2022.
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Voilà
qui devrait aider les administrations à engager
leur propre transition écologique, en
permettant à
chaque agent public de concrétiser des projets
vertueux au service de la transition écologique
sur son lieu de travail, selon
le député LREM. Ce fonds, co-piloté par la
DGAFP et l’Energy Observer Foundation,
constituerait un
outil incitatif et d’accompagnement des agents,
par exemple en identifiant
et répertoriant les initiatives lancées au
niveau local comme à l’occasion de la Semaine
du développement durable et
ainsi leur donner davantage de visibilité. De
quoi, selon le député, contribuer à la
création d’une culture commune interministérielle et
permettre à chaque agent de s’inspirer
et se réapproprier des projets existants pour
les développer dans son propre environnement.
Doté de 990.000 euros, le fonds écologique
couvrirait ainsi les coûts de développement et de fonctionnement des
projets menés par les agents publics, mais sans préciser la nature et l’ampleur des futurs
projets. Ces derniers pourraient être nombreux,
et plutôt sur le thème de la prévention et de
la formation, compte tenu de la taille de
l’enveloppe allouée.
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Engagements de l’exécutif
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Le gouvernement a renouvelé ses engagements
pour faire de l’administration un exemple en
la matière. Dans une circulaire de février
2020, le Premier ministre de l’époque Édouard
Philippe invitait l’ensemble des services de
l’État à prendre le sujet au sérieux.
Limitation des vols en avion, achats
responsables, alimentation bio dans la
restauration collective, recours au covoiturage,
électrification du parc automobile, sobriété
numérique, ou encore rénovation des bâtiments
publics, le plan d’action de l’État
comprenait alors 20 mesures obligatoires pour
les administrations. Les efforts d’adaptation demandés à tous les Français en
vue d’assurer la transition écologique et
solidaire doivent s’appliquer au premier chef
aux services publics, expliquait le
Premier ministre.
Un
appel à l’exemplarité qui n’a toutefois
rien de nouveau. En 2015 déjà, alors que
se jouait la COP21, Matignon pressait ses
ministres d’alors de bâtir des plans administratifs
exemplaires en matière
de développement durable. Et ce afin de réduire
la consommation énergétique de l’État, sa
production de déchets ainsi que la pollution
dans ses déplacements.
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