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Le
HDH a noué un contrat avec Microsoft pour
l’hébergement de ces données. Ce
contrat a été passé sans appel
d’offres et sans certitudes que nos données
ne seront pas accessibles aux américains.
Cette
situation, dans le pays de la C N I L (
Commission Nationale de l'Informatique et
des Libertés) et alors que chacun se
conforme au R G P D (Règlement Général
sur la Protection des Données ) , pose
question. Le
gouvernement lui-même ne cache pas son
inquiétude ! Olivier
Véran écrivait à la C N I L en novembre
dernier :
« Je
partage pleinement vos préoccupations
relatives au risque de divulgation de données
hébergées par la plate-forme aux autorités
américaines avec le choix de
l’entreprise Microsoft ».
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Si
un tel risque existe, dans un contexte de
guerre commerciale où les Etats-Unis
utilisent leur législation comme une arme
économique ne
devrait-on pas remettre en cause l’hébergement
des données par Microsoft ?
Moralement
douteux car ébranlant le secret médical
et la vie privée, il serait économiquement
absurde d’offrir sur un plateau ce
gisement de matière première qu’est la
Data à l’heure de l’intelligence
artificielle. Ces données sont une mine
d’or qui attire les convoitises des
hackers. Il est donc urgent de trouver une
solution souveraine, ou à défaut européenne,
pour les stocker et les protéger. La CFTC
ne méconnaît pas les utilisations
potentiellement vertueuses de
l’exploitation de telles données (épidémiologie,
médecine prédictive, etc).
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Mais
ce qui inquiète particulièrement la
CFTC, c’est la question de la réversibilité.
Plus on intégrera de l’intelligence
artificielle et des outils autour de ces
données plus il sera difficile de revenir
en arrière.
Il
est impératif de travailler dès à présent
à une solution souveraine afin de garder
le contrôle de nos données, de la législation
et de l’environnement visant à les
exploiter. Cet impératif est le seul
moyen de passer
d’une société de défiance à une société
de confiance dans le
domaine de la donnée de la santé.
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