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Alors
qu’Emmanuel Macron affiche sa volonté de
relancer la réforme des retraites, le
Conseil d’Orientation des Retraites
revient, dans son dernier rapport, sur les
conséquences de la progression à venir de
la part des primes dans les rémunérations
des fonctionnaires. Des primes qui,
aujourd’hui, ne sont pas prises en compte
dans le calcul de nos retraites.
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La
réforme des retraites va-t-elle
ressusciter avant la fin du
quinquennat ? Ce chantier, en tout
cas, ne manquera pas de nous concerner de
près, comme dans la version initiale de
la réforme, qui prévoyait notamment
l’intégration des primes dans le calcul de
nos retraites.
Reste,
qu’à statu quo, la non-intégration de
ces primes pourrait avoir de lourdes conséquences
pour nous, selon les projections du
Conseil d’Orientation des Retraites
(COR), dans son dernier rapport annuel.
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Hausse
moyenne de 9 points entre 2022 et
2037
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99
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Jusqu’en
2019, ses projections étaient réalisées
sous
l’hypothèse conventionnelle que la part
des primes dans la rémunération totale
des fonctionnaires reste stable. Autrement
dit, la rémunération totale des
fonctionnaires augmentait comme leur
traitement indiciaire moyen,
explique le COR.
Or sur
la base des remontées du gouvernement,
cette hypothèse a depuis été modifiée
par le conseil, qui anticipe désormais
une augmentation de la part des primes
entre 2022 et 2037 : La
rémunération totale des fonctionnaires
augmenterait ainsi plus vite que leur
traitement indiciaire moyen durant cette période.
Alors
que la progression du traitement
indiciaire moyen
serait limitée à 0,1 %,
la progression de la part des primes dans
la rémunération des fonctionnaires
serait ainsi de l’ordre de 9 points
entre 2022 et 2037. Dans la fonction
publique d’État, elle passerait ainsi
de 20 % environ aujourd’hui à près
de 30 % au-delà de 2037. Les
évolutions seraient analogues dans
la territoriale et l’hospitalière, précise
le COR dans son rapport.
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